Planète interdite : le premier blockbuster de science-fiction, qui inventa Star Wars et Alien
Fascinant et en avance sur son temps, il fut une réussite telle qu'elle rendit possible Star Wars, Alien et beaucoup d'autres. Embarquez pour Planète Interdite.
Aux confins de la galaxie, un équipage se pose sur une planète censée accueillir une colonie installée quelques années plus tôt. Mais il ne trouvera que deux survivants, un robot trop serviable pour être honnête, et les vestiges d'une mystérieuse civilisation disparue. Difficile de ne pas voir comment dès 1956, on retrouve la matrice qui accouchera, quelques décennies plus tard, de chefs d'oeuvres révérés de la science-fiction. Si Planète Interdite est une inspiration majeure, ce n'est pas seulement en raison de son synopsis, aussi évocateur soit-il.
Le long-métrage, qui ose quantité d'audaces pour son époque et expérimente à tour de bras, a traversé le temps bien mieux que beaucoup de productions de science-fiction de la même période, et c'est presque intact qu'il nous parvient, tant il a traversé les épreuves du temps avec grâce. L'occasion de redécouvrir, quasiment 70 ans après sa sortie, le formidable geste qui rendit possible l'avènement d'un genre jusqu'alors cantonné au mépris des studios et aux microbudgets.
Ces robots, qui font rien que voler les femmes des mâles blancs terriens.
DANS UNE GALAXIE LOINTAINE, PAS SI LOINTAINE
George Lucas a révolutionné le cinéma populaire à grand spectacle, en faisant entrer d'un coup, d'un seul, le space opera dans la pop culture, avec une évidence et une intensité si forte que dès 1977, Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir devenait un classique instantané et un phénomène de société. Mais pour les vieux briscards de la science-fiction, la géniale création de Lucas ne venait manifestement pas de nulle part. Nombreux furent les lecteurs à repérer les emprunts au héros des Chroniques de Mars, John Carter. Mais l'épopée, entre séances d'écarquillage de pupilles, rappelle dès ses premières séquences sur Tatooïne, une tout autre oeuvre.
Dans Planète Interdite, l'équipage emmené par Leslie Nielsen débarque sur une planète mystérieuse au beau milieu d'une étendue désertique et ne tarde pas à y déployer divers moyens de communication, et aussi de transport. La direction artistique imaginée par Cedric Gibbons et Arthur Lonergan nous parvient grâce au filmage, doux, presque candide, du réalisateur Fred M. Wilcox. Il faut dire que l'ancien assistant-réalisateur a précédemment oeuvré pour la franchise canine Lassie, et que le technicien compétent est très loin d'être un théoricien de la science-fiction. Ainsi, quand il aborde ces espaces démentiels, son approche consiste à demeurer aussi simple, "naturel" que possible, afin d'accréditer l'idée que tous ses personnages évoluent dans une normalité de SF palpable.
Un mélange de techniques en forme d'invitation au rêve
Le rendu évoque instantanément l'épure de Lucas durant la première demi-heure d'Un Nouvel Espoir. Les occurrences vont se multiplier, jusqu'à ce que le doute ne soit plus permis. Certes, les soldats de Planète Interdite ne possèdent pas de Speeder pour traverser les plaines jusqu'à la résidence du professeur Morbius, mais l'image de leur véhicule fendant l'air dans un somptueux plan d'ensemble est clairement à l'origine de l'image emblématique de Luke accélérant en direction de Mos Esley.
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11/07/2021 à 20:49
Sais le film que j'ai vu le plus. Côté effets spéciaux j'ai trouvé bien fait pour l'époque et même maintenant. Je voudrais bien qu'il le repasse au cinéma sur grand écran ça doit être super et je serai un des premiers a allé le revoir avec des amis.
11/07/2021 à 11:42
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11/07/2021 à 11:30
Quel film incroyable, je trouve qu il a très bien vieilli et je le regarde toujours avec autant de plaisir... Un Grand classique qui trône dans mon coeur.
11/07/2021 à 10:38
Un classique que tout amateur de sf se doit d'avoir vu. Ma première vision gamin m'avait terrifié ! C'est bien qu' Ecran Large remette en lumière des grands classiques qui sont à mon avis méconnu des jeunes générations...
11/07/2021 à 00:23
Un film qui reste une source d’émerveillement et un objet totalement fascinant pour n’importe quel cinéphile.
Classique absolu.
10/07/2021 à 20:21
enfant, j'ai eu peur de ce monstre invisible, autant que pour Alien en étant cette fois ci adolescent
Ç est plutôt cette franchise qui me vient à l esprit
10/07/2021 à 14:56
Difficile pour moi de voir Leslie Nielsen sans penser à ses rôles de potache !
10/07/2021 à 13:21
J'aime ces petites piqures de rappel car pas sur de l'avoir vu .ou alors il y a tellement longtemps .. je sais pour un fan de SF c'est une hérésie ! Va falloir que je remédie à ça.
10/07/2021 à 13:13
Ça reste toujours un film assez fascinant je trouve. Ses effets spéciaux, notamment les matte paintings et les incrustations sont superbes. Les décors sont cyclopéens et l'ambiance sonore à base de glitchs et de sons électroniques est très avant-gardiste.
Le robot est un des plus beaux du cinéma de science-fiction.
Le scénario est assez classique mais l'histoire est assez plan plan. Et le traitement du seul personnage féminin fait grincer des dents surtout vu comment les autres personnages se comportent par rapport à elle. Une ingénue que les mâles du vaisseau, notamment sont capitaine doit impérativement sauver.
Néanmoins c'est un film qui vieillit très bien et ça reste une référence du genre.
Très beau visuellement.
10/07/2021 à 11:28
C'est peut être le premier film de science fiction que j'ai vu, j'avais une dizaine d'années.
Complètement fasciné par ce que je voyais sur l'écran.