OLD COOL
On savait le scénariste et réalisateur grand amateur de roman noir, spécialiste de Raymond Chandler et lecteur de pulp avisé. C’est peu de dire qu’il a choisi de précipiter toutes ses influences dans The Nice Guys. Si le film charrie bien sûr tout un héritage cinématographique, qu’il gère toujours avec une élégance et un sens de la mesure remarquable, c’est bien du côté de la culture populaire, dans son acceptation la plus large et trans-média que sa nouvelle création lorgne.
Le résultat est donc un film de détective privé, une enquête azimutée, qui renvoie le cinéphile à une sorte d’Eden perdu du cinéma américain. « Jamais Détroit ne disparaîtra » annonce un personnage. A travers cette phrase, c’est un vœu pieu que formule le réalisateur Shane Black. Celui de ne pas laisser s’effacer un îlot fantasmé, où le cinéma offrait à ses spectateurs des intrigues folles, des personnages délirants, des divertissements respectueux et sévèrement burnés.
Et c’est exactement ce que s’avère The Nice Guys. Une investigation écrite avec une volonté évidente de pousser le public à la jubilation, où s’imbriquent dialogues à tiroirs, gags hystériques (on passe dans un même plan d’une punchline, à un retournement burlesque, à une interaction entre premier et second plan issue de Buster Keaton), dont l’intensité ne faiblit jamais.
Ryan Gosling, toujours parfait quand il fait l’idiot
DUO DE CHOC
Un sur-régime comique et référentiel qui fournit à Russell Crowe et Ryan Gosling un terrain de jeu phénoménal, le premier s’éclatant à nuancer son personnage d’ogre sympathique mais torturé, doué pour donner la mort mais ne l’aimant pas, tandis que le second rappelle qu’il est un formidable trublion comique, avant d’être un beau gosse poseur. Fort d’un statut de tête à claque parfaitement assumé, il porte certaines séquences sur ses seules épaules, et créé régulièrement un ping-pong extrêmement touchant avec sa fille, seul personnage adulte du récit.
Enfin, comment en tant que cinéphile, ne pas s’émouvoir de l’amour avec lequel Shane Black appréhende le médium cinéma. Ici, il est littéralement le moteur de l’histoire, révélateur de l’intrigue et source de ses avancées. Quand ce n’est pas une image en mouvement qui livre la clef d’une enquête, c’est un secret d’état qui se voit dissimulé dans un film porno. Autre manière de ressusciter une époque et des mœurs où les héro(ïne)s tiraient, criaient, baisaient et fumaient, formant un ouragan que The Nice Guys nous enjoint de retrouver.
Ouch, on s’est dit avec mon coloc’ « Ryan Gosling, valeure sûre avec sa filmo »…au bout d’une heure on s’est dit « Hé on est qu’à la moitié..xD..what?!!…….. on arrête ?! »
L’ambiance rétro ne prend pas et pire, mis à part 2-3 vannes, on reste stoïque à tout le reste. J’ai compris genre au bout de 20min seulement que c’était une comédie..
Ah et la vf est degueu’
Il ne m’a pas fallu plus de 2 secondes (le temps de reconnaître les premières notes de basse de « papa was a rolling stone ») pour faire un gros sourire réjouit qui ne m’a pas quitté de tout le métrage. Gosling? Bluffant! C’est bien la première fois que je n’ai pas envie de lui coller une paire de claque pour le réveiller. J’ignore si c’est du au contraste avec son personnage habituel mais ses pitreries m’ont fait mourir de rire. Crowe est comme d’hab parfait. Sa rencontre avec Kim Basinger est troublante, il l’a joue comme dans LA confidential, à croire que c’est fait exprès.
La palme revient cependant à la gamine, Angourie Rice, qui contient les adultes et par là même recentre l’intrigue avec une énergie étonnante. Les punchlines claquent comme autant de pétards pour le nouvel an chinois, l’action ne se contente pas d’être efficace, elle sert le propos et l’humour. Le scénario nous ramène à des temps où l’on savait raconter d’autres histoires que des sauvetages du monde dans le cinéma meanstream.
Bref, que du bonheur.
Chef d’oeuvre d’ecriture, de real avec un cast parfait.
Un chef d’oeuvre dc.
Film pantouflard, sympa mais sans plus.
Vraiment surestimé comme film. un peu comme Kiss Kiss Bang Bang.
La coolitude rétro 70’s ne suffit pas à faire un bon film.
Le film a aussi trop de longueurs à mon gout.
Top : le seul film où Gosling a l air vivant. Et marrant.
génial !!
Le duo rappelle celui de Pierre Richard et Depardieu et la gamine est excellente. Il nous faut absolument une suite (avec un meilleur scénario) , ce serait un gachis monstrueux de perdre ces personnages.
J’ai pris un très grand plaisir à regardé ce film. Petit regret sur le dernier acte avec la résolution de l’intrigue un peu trop compliqué et pas si intéressante que ça.
Ambiance électrique
héros parfaits ( Ryan gosling tiens un de ses meilleurs roles.)
blagues hilarantes
Très bien réalisé et avec une esthétique irréprochable.
Du bon Shane Black comme on l’aime.
Mauvais. Pas drôle. Passez loin d’un kiss kiss bang bang