Daybreakers : Critique

Laurent Pécha | 2 mars 2010 - MAJ : 28/01/2020 17:44
Laurent Pécha | 2 mars 2010 - MAJ : 28/01/2020 17:44

Après un Undead sympatoche mettant en vedette des zombies, les frères Spierig reviennent avec Daybreakers et ses vampires. Le résultat : un film...sympatoche plus ambitieux que son prédécesseur mais qui souffre malheureusement d'un manque de budget criant.

 

Alors que Romero n'est plus que l'ombre de lui-même (Diary of the dead, Survival of the dead,...), on trouve ici un sang frais qui permet aux deux frangins de faire dans le film d'horreur social. Or, certes, le propos reste minimaliste mais leur vision d'un monde où le vampire est roi et l'homme la proie recherchée pour son précieux sang, permet de jouer sur le tableau de la satire avec quelques moments savoureux à la clé (Sam Neill en pdg machiavélique prêt à tout pour contrôler la distribution du sang). Les Spierig s'évertuent ainsi à créer dans un univers futuriste crédible, une nouvelle mythologie du vampire.

Séduisante proposition qui fonctionne un temps notamment grâce à la présence de l'impeccable Ethan Hawke, parfait en vampire tourmenté qui va rallier la cause des humains. Et puis, les frangins se heurtent (trop) vite à un manque évident d'argent qui les oblige à étirer plus que de raisons des scènes de discussion (un vrai surplace en pleine moitié du film entre deux aller-retour dans les deux décors principaux). Pour pallier à cette carence budgétaire, ils se montrent alors généreux dans le gore à l'image d'une efficace séquence finale, variation sanglante de la scène du building de Matrix.

 

 

Résumé

Mais cela ne suffit pas à cacher l'aspect bâtard du récit et de faire de Daybreakers autre chose qu'une série B horrifique gentiment divertissante. Il y avait de toute évidence mieux à faire. Jamais deux sans trois ?

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