Critique : No way back

Julien Foussereau | 19 juin 2009
Julien Foussereau | 19 juin 2009

Une étoile naît et c'est parfois son passif peu glorieux que des producteurs ressortent de leurs tiroirs miteux pour se payer leur piscine. George Clooney a fait un bien fou à ce secteur d'activité avec un long passif de panouilles... mais, on le sait moins, ce fut également le cas de Russell Crowe.

No Way Back  a été multi-diffusé en boucle sur les chaînes fauchées du PAF (TF6 et TMC pour ne pas les nommer) sous l'appellation FBI - Un Homme à abattre. Et c'est un bouleversant moment de filmo honteuse pour Russell, celle où sa belle gueule se fait mollement remarquer après Mort ou Vif. Pas suffisamment toutefois pour éviter les méandres du DTV à la Hollywood Night. Et la Foster's, elle ne va pas entrer dans le frigo toute seule !

Soit un machin « actionnisant » doté d'un scénario insipide alourdi par du cliché servi à la tonne et une réalisation ultra laide, abusant de tics grotesquement surannés. La pauvreté des décors fait autant rire que la crétinerie des dialogues laisse bouche bée, que ce soit dans les phases badass ou les instants dits comiques, une stupidité transcendée par un casting aux petits oignons. C'est bien simple, tout le monde joue mal, Russell inclus.

Heureusement pour lui, sa performance est littéralement annihilée par celle d'une Helen Slater hystérique. Dès qu'elle entre en scène, No Way Back devient une odyssée de la souffrance nanarde : celle où chaque seconde consommée est une victoire contre l'envie irrépressible d'éjecter le DVD du lecteur pour en faire un frisbee de luxe. Rien que pour ça, elle mériterait le Parpaing d'Or.

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