Critique : Naked weapon
Malheureusement, après une première partie percutante empruntant aux plus emblématiques sous genres du cinéma d'exploitation (intro sexy et musclée, entraînement stallonnien et crêpages de chignons réjouissants) où le WIP (Women in Prison) côtoie aussi bien le film de kung fu que la sexploitation et son saphisme latent, la seconde partie se montre étonnamment sage au vu de son sulfureux sujet. Si les amateurs pourront admirer les formes de la plantureuse Maggie Q dans une scène d'amour empruntée à Tant qu'il y aura des hommes ainsi que sa formidable souplesse lors d'un combat final ridicule invoquant respectivement les philosophies martiales et environnementales de Matrix et Pocahontas, le manque d'audace de l'entreprise et ses trous scénaristiques béants risquent fort de les faire déchanter. Capitalisant essentiellement sur les charmes de ses deux actrices principales, les jolies Maggie Q et Anya, Naked Weapon est un honnête divertissement du samedi soir qu'on aurait aimé voir plus abouti dans ses partis pris.
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(2.0)