Critique : Le Moment de vérité - Karaté kid
Les trois films de la série ont beau avoir été réalisés par
le seul John G. Avildsen, la qualité est loin d’être toujours la même. En fait,
seul les premières aventures de Daniel LaRusso (le maigrelet Ralph Macchio,
incroyablement pas crédible en as du karaté) s’avèrent attachantes, les deux
suites (on ne parle même de la féminisation du héros intervenue dans le 4ème)
exploitant de façon bien maladroite les atouts du premier (en choisissant de
mettre en avant le personnage de Miyagi pour Karate Kid 2, en tentant de
reproduire le schéma de l’original dans Karate Kid 3).
Si les suites s’avèrent donc tout à fait dispensables (l’aventure japonaise
sous forme de retour aux sources pour Miyagi dans le 2ème épisode aurait pu
convaincre si l’intrigue autour du Karate Kid avait été un tant soit peu plus
palpitante), Karate Kid demeure un film toujours aussi plaisant à
regarder ne serait ce que pour sa philosophie positive (ah les conseils de
Monsieur Miyagi !) et un récit rondement mené par un Avildsen familier du genre
(on n’est pas très loin en effet de la narration à la Rocky). Mais avant
tout, Karate Kid demeure le prototype du film (orienté) teenager intelligent,
qui raconte avant tout une histoire avec des vrais personnages tout en
véhiculant un message simple mais juste.
Lecteurs
(3.0)