VIPipi
Que retiendront les historiens du futur de notre temps ? Des images de nouilles dans un slip, peut-être une paire de meme, et sans doute, cette interrogation lancinante : qu’a-t-il bien pu se passer sur le tournage du dernier métrage de Fabien Onteniente ? La comédie française grand public s’est imposé depuis une vingtaine d’années comme une cathédrale de la mocheté, et on n’attendait pas de All Inclusive qu’il déroge à cette charte esthétique, mais son appétit pour la laideur confine au sublime.
Littéralement rien ne va dans le bousin. À la limite, on remerciera le réalisateur d’avoir orchestré un certain équilibre dans la dégueulasserie. Ainsi, la photographie ne pourra pas strier le cristallin du spectateur, déjà occupé à protéger ses tympans des mélopées grasses de Benjamin Biolay et Dany Synté. On espère qu’ils ont été rémunérés de leur poids en rhum et ont pu oublier ce qu’ils viennent de commettre, avec la complicité des monteurs, manifestement pas super au fait des notions de raccord, ou de cohérence.
Crème au fond, c’est pas ta mère
Espérons également que Guy Laurent, Franck Dubosc et Fabien Onteniente ont reçu des émoluments notables pour s’être investis avec tant d’opportunisme à détruire toute forme d’harmonie scénaristique, et à fouler au pied tout ce qui pourrait ressembler à une situation originale.
Situé dans les confins du Gros Beauf Cinematic Universe, All Inclusive pompe avec les dents tout ce qu’il peut à Camping (jusqu’à ses situations, voire le nom de ses personnages), tout en draguant lourdement l’héritage des Bronzés, avec le raffinement d’une promotion d’école de commerce abandonnée dans le Quartier Rouge d’Amsterdam.
CARRIBEAN PSYCHO
Passé quelques minutes, le départ salutaire de Maïwenn et l’entrée en stase comateuse du malheureux François-Xavier Demaison, le spectateur qui n’aura pas succombé à la demi-douzaine d’AVC provoqués par une série de vannes à base de flatuosités aquatiques pourra faire une découverte stupéfiante. Car les braves, qui s’accrocheront à leur siège comme le malaise à la carrière d’Onteniente, prendront soudain conscience que la lente mais inexorable invasion des profanateurs de sépulture a bien lieu au sein du petit monde de la comédie hexagonale.
On ne saurait dire ce qui nous a mis la puce à l’oreille. Est-ce le débit mécanique d’un Franck Dubosc singeant Johnny, ou les répliques collées dans la bouche de Josiane Balasko, embarrassante nympho de paillotte échappée d’une relecture de La Petite Sirène signée Max Pecas ? Ou alors faut-il chercher du côté de l’acte sacrificiel de Mister V, qui a manifestement décidé de faire de son existence un gigantesque thermomètre à nanar ? Nul ne le sait.
Tous ces personnages et comédiens sont faux, dévitalisés, au point que même les plus pitoyables sorties misogynhomophobistes (à ce niveau-là, on est tenu au néologisme) glissent, comme rendues inoffensives par la nullité cosmique de l’ensemble. Seule demeure la certitude un peu dégoûtante que, ce que ce film jamais drôle déteste par-dessus tout, c’est son public. Il lui tend un miroir confit de mépris, lui moissonnant le portefeuille en échange d’un produit pensé aux airs de doigt d’honneur gangréné.
Ouais c’est pas un chef d’oeuvres mais on peut dire que c’est nul sans parler de beauf ou de mettre du mépris social là dedans. Oui c’est nul.
Sinon Mister V il n’a pas fait que des nanars : Place publique, le dernier film de Jaoui/Bacri. Bon 1 bon film sur 15 c’est peu.
Et dire qu ‘ il y a des gens qui ont aimés ce film de MERDE… Le reflet de la Société…Plus c est Nul ; Plus les Gens adorent !!! comme La Chanson Française …Enfin…
Nos régions ont du talent.
Ce que beaucoup de gens ne savent peut être pas mais c’est le remake d’un film allemand sorti en 2011 intitulé : « Geister All inclusive ».
Nul, all is nulle exclusivement!
Dire que des gens on payés pour voir cette m*rde que j’aurais même honte de regarder a la télé. Et puis qu’elle têtaclak ce mec. Pauvre france.
Bravo, à ceux qui ont regardé en entier ce « truc ».
Daube intersidérale…
J’ai pas ris une seule fois. C’est un gros ratage. Interminable. Zéro pointé.
Tellement mauvais qu’a la séance où j’ étais, moins de vingt personnes au passage, la moitié est sortie au bout de dix minutes. Le réalisateur devrait avoir honte d’avoir réalisé une merde pareille. Suis resté jusqu’au bout d1 part à cause du prix du billet. Gaumont rennes 11€80 et de 2 pour voir jusque ou on pouvait aller dans la débilité et la niaiserie. Un film degueulasse dans la même veine qu’alad2 et la tour Montparnasse 1&2.