Critique : Arirang
Alors que Kim
Ki-Duk nous avait habitué à un film tous les ans (voire deux par an) depuis son
premier long-métrage Crocodile en 1996, nous étions sans
nouvelle
Arirang
est une histoire
dans laquelle Kim Ki-duk joue trois rôles.
A travers Arirang, je franchis une colline de ma vie.
A travers Arirang, j'essaie de comprendre l'Homme, je remercie la nature et j'accepte ma condition actuelle.
De nos jours,
entre le monde des hommes, où s'entremêlent des désirs,
le monde des fantômes, rempli de chagrin
et le monde imaginaire, où se cachent nos rêves,
nous devenons fous,
sans début ni fin.
Qu'est-ce que l'affection, de stagner ici et là dans mon coeur et de pourrir ainsi?
Pourquoi reste-t-elle au sommet de ma tête pour questionner mes émotions?
Pourquoi se cache-t-elle au fond de mon coeur pour éprouver ma compassion?
Quand je n'ouvre pas mon coeur à quelqu'un, je deviens une personne
mauvaise et je l'oublie, mais quand je lui ouvre mon coeur, je ne peux
jamais le laisser partir, comme un lâche.
Ô
Arirang.
Oui.
Entretuons-nous
cruellement dans notre coeur jusqu'à la mort.
Aujourd'hui aussi,
en me contrôlant, je me laisse envahir par la rage,
en souriant, je tressaille de jalousie,
en aimant, je hais,
en pardonnant, je tremble avec une envie de tuer.
Attendez voir.
Je vais me tuer,
moi qui me souviens toujours de vous.
Alors que Kim
Ki-Duk nous avait habitué à un film tous les ans (voire deux par an) depuis son
premier long-métrage Crocodile en 1996, nous étions sans
nouvelle