Critique : Philibert
En ces temps troublés : guerres, menace nucléaire, et autres péripéties politico-financières, Philibert est de ces films bénéfiques car ils agissent comme
Royaume de France, 1550, en Bretagne.
Philibert,
robuste gaillard d'une vingtaine d'années, fils aîné d'un cultivateur
d'artichauts, se démarque des autres garçons du village. Idéaliste,
candide, il se prédit un avenir glorieux dans l'artichaut et préserve sa
virginité pour celle qu'il ne connaît pas encore mais que Dieu lui
destine. Avant de trépasser, son père lui apprend qu'il n'est pas son
vrai père. Celui-ci était un gentilhomme, Fulgence Bérendourt de
Saint-Avoise, lâchement assassiné par un Bourguignon avec une tache de
vin en forme de rose dans le cou. Sa besace remplie d'idéaux et
d'artichauts, Philibert quitte son village et galope vers la Bourgogne,
accompagné de Martin son valet un peu fourbe. Le courage de Philibert,
sa charité, sa pureté physique et morale seront ainsi mis à rude épreuve
face à la bassesse et à la vénalité des vilains et la tentation des
femmes plus libidineuses les unes que les autres...
En ces temps troublés : guerres, menace nucléaire, et autres péripéties politico-financières, Philibert est de ces films bénéfiques car ils agissent comme