Critique : Bobby
On était resté sans nouvelles d'Emilio Estevez acteur depuis son apparition dans le Mission : Impossible de De Palma en 1996. Depuis, il fallait se tourner vers
Los Angeles, 4 juin 1968. L'hôtel Ambassador grouille de monde en ce jour d'élection au poste de gouverneur de l'État de Californie. Dans l'enceinte de l'établissement cinq étoiles, le personnel et les clients sont sur le qui-vive en prévision de la fête organisée ce soir-là en l'honneur du populaire sénateur démocrate Robert Kennedy, qu'on donne déjà gagnant. Avant le lever du jour, le 5 juin, celui qui incarnait l'espoir d'un virage à gauche aura changé les vies d'une vingtaine de personnes, allant des membres de sa garde rapprochée au garçon de table du restaurant, en passant par le gérant de l'hôtel, son épouse esthéticienne, la chanteuse alcoolique du night-club, son mari désabusé, ainsi que d'une demi-douzaine de clients et de supporters du regretté politicien de 42 ans.
On était resté sans nouvelles d'Emilio Estevez acteur depuis son apparition dans le Mission : Impossible de De Palma en 1996. Depuis, il fallait se tourner vers
Les affaires culturelles de l'Université de Nanterre (Paris X) organisent une avant-première du film Bobby d'Emilio Estevez qui sortira sur les écrans le 24 janvier
Non content d'être un pur bijou découvert au cours du dernier festival de Deauville et de Venise (même si cette affirmation n'engage que l'auteur de ces lignes),