Critique : Hollywood ending
Un Woody Allen pour ouvrir le 55ème festival de Cannes, ça en jette. Dommage qu'il s'agisse de l'un des moins bons de son auteur... Vivant décidément une sale
Val Waxman, un réalisateur qui a connu son heure de gloire dans les années quatre-vingt, met aujourd'hui en scène de simples spots publicitaires. À Hollywood, certains le traitent d'artiste, d'intello ou de perfectionniste maniaque, tandis que d'autres le considèrent comme un fauteur de trouble, un nombriliste névrosé et un incurable hypocondriaque.Val vient d'être viré de son dernier tournage au Canada. Il se sait au bout du rouleau. C'est alors que son ex-femme, Ellie, lui offre une chance inespérée de se refaire. Elle suggère au puissant producteur Hal Yeager, son patron et amant, de confier à Val la réalisation d'un film de 60 millions de dollars : « The City that never sleeps », une ode à sa ville favorite : New York. Poussé par son agent Al Hacks, Val emporte de justesse le contrat. Mais une « petite complication » surgit à la veille du tournage.
Un Woody Allen pour ouvrir le 55ème festival de Cannes, ça en jette. Dommage qu'il s'agisse de l'un des moins bons de son auteur... Vivant décidément une sale