Le créateur de Mr Robot prépare le remake du cultissime Metropolis de Fritz Lang

Avec la folie des reboots et de remakes, il fallait bien que ça arrive un moment : refaire des films plutôt récents nous amènerait fatalement un jour à remonter encore plus loin et à s'occuper d'intouchables. Et bien ce jour est arrivé.

Sam Esmail, on l'aime bien, surtout parce qu'il est le créateur de la série Mr. Robot. Mais là, étrangement, on a plutôt envie de lui mettre des baffes. Nous venons en effet d'apprendre vie The Live Feed que le showrunner préparait un remake du classique Metropolis de Fritz Lang, dans un format de mini-série pour le studio Universal Cable Production. Et il s'agit d'un projet plutôt ambitieux puisqu'on nous annonce d'ores et déjà un budget avoisinant les 10 millions de dollars par épisode, excusez du peu.

Tout comme le film dont elle s'inspire, la série Metropolis prendra part dans un futur lointain présenté comme utopique mais qui n'est que le reflet de notre époque productiviste puisue des millions d'ouvriers travaillent sans relâche et au prix de leur vie pour le bénéfice d'une poignée de nantis résidant dans une espèce de nouvelle Babylone. Dans un geste que ne renierait pas Shakespeare, un nanti s'éprend d'une ouvrière mais un scientifique rôde dans les environs et utilise son image pour créer un robot destiné à étouffer la rébellion en gestation.

Alors c'est super schématique raconté comme ça mais c'est un des plus grands classiques de la science-fiction qu'il faut voir impérativement et qui près de 90 ans après sa sortie n'a pas pris une ride. Concernant la série, nous aurons le temps de nous préparer à son arrivée puisque sa mise en production effective n'est pas annoncée avant 2-3 ans, Sam Esmail souhaitant d'abord terminer l'excellente série Mr. Robot (qu'il envisage en 5 saisons) avant de s'attaquer à ce monument. Et c'est très bien, ça nous laisse le temps de faire notre gym et de nous transformer en véritable arme fatale pour aller lui péter les genous quand il commencera à travailler sur Metropolis. A moins qu'entre-temps, on se rende compte qu'en réalité il sait très bien ce qu'il fait et que c'est au fond une excellente idée. On ne sait jamais.