Jamie Dornan doit-il tout montrer dans la suite de 50 Nuances de Grey ?

Le porno pour secrétaires devrait bientôt faire son grand retour sur nos écrans avec Cinquante Nuances plus sombres. Soit la suite des aventures érotico-prudes de Christian Grey et de Anastasia Steele dont le mot d'ordre semble bien partie pour être "Tous à poil !"

La question avait déjà été posée lors du premier film, devons-nous voir les attributs de Jamie Dornan à l'écran pour gagner en authenticité dans l'histoire ? Une interrogation beaucoup plus importante qu'il n'y parait de prime abord, puisqu'à travers elle on discute quand même de l'égalité de la représentation des sexes au cinéma. Si Hollywood nous abreuve régulièrement de belles donzelles dans leur plus simple appareil, il ne faudrait pas oublier que le public féminin est une partie importante des spectateurs (et la cible principale de ce film) et qu'il faut donc leur donner du biscuit. Si l'on peut se permettre l'expression.

C'est en tout cas la question qui a été posée à Dakota Johnson lors d'une tournée promotionnelle pour son nouveau film, sur le plateau de Watch What Happens : Live with Andy Cohen et sa réponse est plutôt éloquente :

"C'est une question intéressante. Et ma réponse va probablement me valoir des problèmes. Je vais m'occuper de le mettre tout nu dans le prochain film. Tout le monde a envie de voir le "machin" de Dornan. Nous devrions commencer une campagne, nous devrions lancer un mouvement pour que ça arrive."

On ne peut s'empêcher que ce faux débat s'inscrit déjà dans la logique de promotion du film qui tente, à un an de sa sortie en salles, de capitaliser sur le plus gros reproche qui a été fait au premier épisode : le fait qu'il soit bien trop sage.

Et puis bon, il s'agit d'un risque mesuré au fond. Tout comme une partie du budget effets spéciaux de Cinquante Nuances de Grey a été consacré à l'ajout de poils pubiens en CGI, on peut sans problème imaginer qu'un peu d'argent puisse être destiné à faire de l'intimité du comédien un bel objet de cinéma. Si l'on peut dire...