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Il paraît déjà bien loin, le temps des grosses explosions, des hordes de morts-vivants, des humains déchaînés, des scènes sanglantes… La folie et la terreur du premier épisode ne se font plus sentir. Strangers parle de la rédemption et de l’amour. La fin niaise du précédent volet déteint sur la quasi-totalité de l’épisode.
D’abord Carol qui revient en héroïne, alors qu’elle avait quitté le groupe dans la saison 4, tête baissée. Après avoir retrouvé sa fille, Rick lui pardonne ses actes sans broncher. Il en est de même pour Maggie avec Tara, qui confie regretter sa participation à l’assaut de la prison, et d’avoir assisté, inerte, à la mort de son père, Hershell, sous la lame du gouverneur. Que de bons sentiments donc dans ce deuxième épisode, célébrés à coup de vin de communion dans une église. Voilà qui tranche trop avec l’apocalyptique énergie du premier épisode.
Fort heureusement, l’arrivée du prêtre, Gabriel, dès les premières minutes, laisse entrevoir de nouveaux mystères qui ravivent un peu l’intérêt de cet épisode. Un rythme qui s’accélère après la découverte de gravures suspectes sur la devanture du bâtiment, par Carl.
Le groupe, mené par l’éternel shérif, Rick, risque-t-il de se heurter encore une fois aux mauvaises personnes ? Rien n’est moins sûr. Mais les 5 dernières minutes de l’épisode, annoncent un de ces rebondissements frissonnant que l’on aime tant retrouver dans The Walking Dead. Et nous n’avons qu’une hâte : voir le prochain épisode pour oublier le sentimentalisme de ce dernier.
