Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 16 au 22 mai 2025, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.
Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?
BIRDMAN
- Sur Netflix le 19 mai
- Durée : 1h59

De quoi ça parle ? Un acteur, ancienne star de cinéma, est encore hanté par le rôle du super-héros Birdman qui a fait sa gloire passée, alors qu’il tente un retour sur les planches.
Pourquoi il faut le voir ? Alejandro González Iñárritu n’a réalisé “que” 7 films, mais la plupart d’entre eux ont fait date (21 grammes, Babel, The Revenant…), et Birdman n’y a pas échappé. Dans cette histoire hyper méta portée par un Michael Keaton en plein come-back, l’acteur commente évidemment l’emprise du rôle de Batman sur sa carrière tout en explorant une large palette dans laquelle le grand public l’a trop peu vu (Keaton étant essentiellement connu pour le rôle du stoïque Bruce Wayne ou d’hystériques personnages de comédie comme Beetlejuice, Multiplicity ou Beaucoup de bruit pour rien).
Si le film met le paquet niveau casting, puisque Michael Keaton est épaulé par Edward Norton, Emma Stone et Naomi Watts, il a aussi contribué à relancer la grande mode des plans-séquence spectaculaires. Birdman est raconté en un seul mouvement de caméra dont l’illusion est parfaite, et qui fait la part belle aux effets de mise en scène comme aux coulisses du showbiz, avec tout ce qu’on peut y trouver comme toxicité mais aussi comme passion.
SIRENS
- Sur Netflix le 22 mai
- Durée : 5 épisodes
Ça parle de quoi ? Devon pense que sa sœur Simone entretient une relation toxique avec sa nouvelle patronne, l’énigmatique et mondaine Michaela Kell. La vie luxueuse de cette dernière est comme une drogue pour Simone, et Devon décide qu’il est temps d’intervenir. Lorsqu’elle la retrouve pour lui dire le fond de sa pensée, elle n’a aucune idée de la résistance que va lui opposer la puissante Michaela…
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Julianne Moore, déjà. C’est l’une des meilleures actrices actuellement en activité, comme l’ont encore prouvé les passionnants May December et La Chambre d’à côté. Elle s’était déjà prêtée à l’exercice de la série avec Histoire de Lisey et Mary and George, et elle retrouve un rôle trouble dans cette adaptation de la pièce Elemeno Pea de Molly Smith Metzler (elle-même à la tête de la série), produite par Margot Robbie via sa boîte LuckyChap.
Dans le rôle d’une espèce de gourou beaucoup trop propre sur elle pour ne pas être une potentielle sociopathe, Julianne Moore affrontera Milly Alcock (Rhaenyra Targaryen version jeune dans House of the Dragon) et Meghann Fahy (The White Lotus saison 2). Kevin Bacon est également de la partie, et tout indique que ce sera un jeu de manipulation qui part en vrille, dans un décor paradisiaque, avec des gens trop beaux et trop riches pour être en bonne santé mentale.
DOWNSIZING
- Sur Netflix le 22 mai
- Durée : 2h16

Ça parle de quoi ? Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le « downsizing ». Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur motive Paul Safranek et sa femme à tout plaquer pour tenter l’aventure…
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un parfait exemple de film raté alors qu’il avait tout pour lui. L’idée de Downsizing imaginée par Alexander Payne (Sideways, Citizen Ruth, The Descendants) et son fidèle co-scénariste Jim Taylor était géniale : un monde qui préfère miniaturiser les humains plutôt que d’affronter le réchauffement climatique et les inégalités en tous genres. Avec Matt Damon, Hong Chau, Kristen Wiig et Christoph Waltz, et un budget très confortable de 70 millions de dollars (!), le cinéaste avait toutes les cartes en main pour réussir.
Ne manquait plus qu’un vrai bon scénario après cet irrésistible point de départ. Downsizing s’enlise vite dans une intrigue qui creuse à peu près toutes les questions les moins intéressantes de son univers, et essaye de laborieusement entremêler l’intime et l’apocalyptique. Le résultat est extrêmement frustrant et légèrement incompréhensible, ce qui explique probablement son énorme bide au cinéma en 2017 (55 millions récoltés en salles). Si quelqu’un a un jour l’idée saugrenue d’en faire un remake, ça ne serait pas de refus.