Interprète de Harley Quinn dans Joker : Folie à Deux, Lady Gaga a réagi à sa réception… compliquée.
Parmi les bides de 2024, Joker : Folie à Deux restera un cas d’école hollywoodien. Fruit de l’insistance de Warner Bros. après le carton stratosphérique du premier volet (plus d’1 milliard au box-office tout de même), il a bénéficié d’un budget presque 3 fois supérieur, dont une bonne partie a été allouée au réalisateur Todd Phillips, et aux acteurs Joaquin Phoenix et Lady Gaga (20 millions pour lui et 12 pour elle, selon Variety). Avec à l’arrivée une comédie musicale que personne n’osait assumer et surtout un flop commercial cuisant.
Public et critiques n’ont pas été tendres avec cette suite imaginant le procès de son propre héritage, s’excusant presque d’avoir malencontreusement créé une icône pour les pires communautés internet. Sept nominations aux Razzie Awards plus tard, les personnalités impliquées auraient pu l’avoir mauvaise, accusant pêle-mêle presse et réseaux sociaux. Mais quand même le patron de Warner reconnaissait l’incohérence de ce Joker 2, Lady Gaga prend les choses avec philosophie.
Réponse : Joker
La chanteuse qui est passée devant la caméra à de nombreuses reprises pour Robert Rodriguez, puis dans A Star is Born ou encore House of Gucci, vient d’annoncer officiellement son prochain album, Mayhem. La promotion a notamment débuté avec un long portrait publié dans Elle, où la vedette se confie.
Le magazine n’a pas manqué d’évoquer la réception critique désastreuse de son dernier long-métrage en date. Sa réponse est pour le moins mesurée :
« Parfois, les gens n’aiment pas certaines choses. C’est aussi simple que ça. Et je pense qu’en tant qu’artiste, il faut accepter que les gens n’aiment pas, parfois. Et continuer même si quelque chose ne fonctionne pas de la manière voulue. »

Dans ces colonnes, on a tendance à ironiser sur les déclarations de certains artistes ou exécutifs qui cherchent des coupables à leurs échecs, qu’il s’agisse d’un organe de presse, d’une communauté ou d’un mode de réflexion. Récemment, c’est le PDG de Sony Pictures, Tony Vinciquerra, qui justifiait magnifiquement mal les bides de Madame Web et Kraven.
Force est de constater que l’approche de Gaga est parfaitement saine. Alors bien sûr, avoir une carrière saturée de paillettes et de liasses de billets derrière soi aide à relativiser les coups dur. Mais ça reste tout à son honneur.
Pour rappel, Joker : Folie à deux a coûté dans les 200 millions de dollars. Il n’a rapporté que 207 millions au box-office mondial, dont seulement 58 côté domestique. C’est un naufrage qui a coûté cher aux studios, et qui est très loin de l’ultra-rentabilité du premier Joker en 2019 : plus d’un milliard au box-office, pour un budget de 70 millions.
Pour comprendre ce qui s’est passé : explications en vidéo.
Assez d’accord sur ce coup-là, d’autant que l’artiste ne jette la pierre à personne, contrairement à d’autres qui s’empressent de trouver des coupables désignés au moindre cafouillage. Tellement plus facile d’accuser les autres, les critiques, le public ayant « mal compris » la démarche du studio ou autre raison plus ou moins recevable.
En ce qui me concerne, je ne compte pas le voir, le 1e épisode a été une réussite pour plein de raisons différentes, mais cette suite puait dès les premières annonces. S’il avait été question de faire évoluer le Joker vers la figure de némésis de la chauve-souris que nous connaissons en intégrant quelques nouveautés dans son parcours ou autre chose, pas de soucis, mais le film de procès entrecoupé de pauses musicales… c’était un peu débile dès le début, nan ?
Pour le coup, je ne me réjouis pas du bide de la Warner mais on peut pas dire qu’ils l’ont pas volé :p
Le film est bon, il est juste effectivement pas au gout de tout le monde.
👍