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« Misérable co***** » : George Clooney ne veut plus jamais travailler avec ce réalisateur

Par Léo Martin
16 août 2024
"Misérable co*****" : George Clooney ne veut plus jamais travailler avec ce réalisateur

George Clooney entretient toujours une querelle avec le réalisateur d’un de ses premiers grands succès au cinéma, 25 ans après leur dernière altercation.

Décidément, George Clooney réveille les vieilles rancunes en ce moment. Après s’être agacé des propos de Quentin Tarantino à son égard (il avait affirmé qu’il n’avait rien d’une star de cinéma), le comédien s’est emporté, dans la même interview, à propos d’un autre réalisateur : David O. Russell. Et pour le coup, ce dernier n’est certainement pas une des figures les plus aimées d’Hollywood.

Russell avait été accusé d’agression sexuelle en 2011 par sa nièce puis s’est fait une très mauvaise réputation au fil de ses différents tournages jusqu’à même récemment, pour son film Amsterdam, en 2022. George Clooney, quant à lui, a connu une violente altercation avec le réalisateur en 1999 pendant la production du film Les Rois du désert. Et il s’en souvient encore.

George Clooney en compagnie de Brad Pitt dans son prochain film : Wolfs

Clooney contre les patrons toxiques

Dans une interview accordée à GQ UK pour la promotion de son nouveau film Apple TV+, Wolfs, Clooney est revenu sur la très mauvaise expérience qu’il a eue avec David O. Russell. Une collaboration qu’il ne se verrait certainement pas refaire aujourd’hui :

Plus on vieillit, plus on est attentif à la manière dont on gère son temps. Cinq mois de votre vie, c’est beaucoup. Je ne peux plus me dire : “Oh, je vais faire un super film, comme Les Rois du désert, tant pis si je vais devoir supporter un misérable connard comme David O. Russell qui rendra ma vie infernale, ainsi que celle de toute l’équipe sur le plateau.” Ça n’en vaut pas la peine. Pas à ce stade de ma vie.

les rois du désert
Les Rois du désert et de l’embrouille

La rancœur envers le cinéaste est tenace, depuis Les Rois du désert. Mais elle est bien justifiée, semble-t-il. D’autant que la leçon qu’en a tirée Clooney paraît aussi saine que juste. Et elle n’est pas réservée qu’au monde du cinéma.

Pour rappel, ces tensions avaient mené à un affrontement physique entre George Clooney et David O. Russell. Dans une interview avec Playboy, en 2000, l’acteur avait ainsi décrit le tournage des Rois du désert comme la « pire expérience de ma vie. » Et même si en 2012, lors d’un entretien avec The Hollywood Reporter, le comédien a prétendu avoir enterré la hache de guerre avec le réalisateur, ça n’a de toute évidence pas apaisé son mauvais souvenir de lui.

Don’t clown around with Clooney

Le cas Russell

L’altercation entre David O. Russell et George Clooney est d’ailleurs loin d’être un cas isolé. Le réalisateur a aussi fait parler de lui pour ses violentes rixes verbales avec l’actrice Lily Tomlin sur le tournage de J’adore Huckabees, en 2004.

Selon Salon, le plateau du film American Bluff en 2012 a également été la scène d’un véritable enfer pour la comédienne Amy Adams (qui avait déjà travaillé avec lui sur Fighter), du fait du comportement de Russell. Le réalisateur se serait montré si dur avec elle que Christian Bale a dû intervenir plusieurs fois, ce que le comédien a confirmé. Amy Adams avait expliqué par la suite que l’expérience avait été plus qu’éprouvante, et évoqué que le réalisateur n’avait pas été insupportable qu’avec elle sur le plateau.

american bluff
American Bluff

En 2022, lors de la promotion du film Amsterdam, Margot Robbie s’est aussi plainte à demi-mot des méthodes de Russell. En somme, plusieurs témoignages corroborent le ressenti très négatif de George Clooney envers le cinéaste. Et bien entendu, à tout ça s’ajoutent les accusations très graves (même si classées sans suite) dont celui-ci a été sujet en 2011.

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robindesbois

« En somme, plusieurs témoignages corroborent le ressenti très négatif de George Clooney envers le cinéaste. »

C’est une enquête policière ? Un Procès ?

dutch

Quel courage ce Clooney…David O. Russell ne veux certainement plus bosser avec lui de toute façon comme Tarantino donc il peux ce qu’il veux, comme pour Weinstein il ne savais rien selon une de ces interviews avec Damon, étonnant pour un mec qui fait partie du monde Hollywood, pour Amy Adams en effet elle as déclaré avoir pleuré tous les jours sur le tournage et Bale aurais servi de « médiateur » :

https://variety.com/2022/film/news/christian-bale-defended-amy-adams-david-o-russell-cry-american-hustle-set-1235394748/

gtb

Il est très peu intéressant à ce stade de pointer les gens qui se comportent comme des trouduc. A quel moment passera-t-on la seconde contre les comportements problématiques ? Parce que là, littéralement on nous explique que Russell est un trouduc depuis 20ans, que ça se sait, qu’il a même eut des plaintes aux fesses…et on en est encore au stade où des acteurs donnent la main à un chien méchant et sont surpris d’être mordu.
Il y a vraiment que moi qui trouve ce genre de situation aberrante ? Que moi qui m’interroge sur comment c’est possible, sur les mécanismes qui mènent à des situations qui n’ont aucun sens ?

Parfois je me demande si le but de la libération de la parole n’est pas juste une chasse au sorcière, on choppe un bad guy, on lui jette tous des cailloux parce qu’il s’est mal comporté, la conscience est apaisée et beaucoup sont satisfaits de cela…au lieu d’être un processus mature visant avant toute chose à éviter des souffrances supplémentaires (on voit comment ceux qui sont dans cette démarche rament sévère), à faire comprendre que les mauvaises actions ne sont pas uniquement le fruit de mauvaises personnes (même si c’est un narratif qui plait parce que ça autorise à se défouler), qu’il y a peut-être quelque chose de plus profond à régler.

Russell se comporte mal en tant que réal. So what ? En quoi lui balancer des cailloux maintenant résoudra le problème qui fait qu’il s’est comporté ainsi pendant toute sa carrière et que des acteurs, au courant, continuaient à bosser avec lui pour dire quelques années plus tard « oh ce mec problématique était problématique ». Et l’eau ça mouille. C’est bien de le dire mais ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.
Perso je suis de plus en plus convaincu qu’il y a une hypocrisie assez ahurissante, que beaucoup de « sympathisants à la cause » ne le sont que pour l’image sociale, pour leur conscience, on récite les dogmes, on utilise le lexique qui va bien; mais qu’ils n’en ont en réalité pas grand chose à fou… et encore moins l’envie d’y réfléchir sérieusement. Si d’autres gamines, d’autres femmes, d’autres hommes viennent encore à souffrir, ça sera bon pour le biz et la défoule.

Ropib

Alors ok, dur et abusif… mais ce serait intéressant d’élaborer un peu je trouve.
Parce que des comportements abusifs, y en a dans le milieu professionnel, ce serait pas mal d’être un peu plus pédagogue.