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Brad Pitt en pilote de Formule 1, Joseph Kosinski à la réalisation, Lewis Hamilton à la production : le film F1 vient de recevoir une bande-annonce calibrée pour les fans de vitesse, qui sent l’asphalte et la gomme brûlée.
Après avoir fait joujou avec des monstres mécaniques volants, avec Top Gun : Maverick, Joseph Kosinski a décidé de coller ses caméras au sol en s’attaquant à la Formule 1. Avec F1, le réalisateur veut créer un Top Gun 2.0 du sport mécanique et pour ce faire, il compte sur Brad Pitt pour incarner un pilote des années 1990, qui reprend du service afin de chaperonner le jeune Joshua Pearce, interprété par Damson Idris.
Le film, produit par Apple et la légende du paddock Lewis Hamilton, a bénéficié d’un budget colossal de 300 millions de dollars. Tourné pendant plus de 18 mois en plein cœur des Grands Prix, grâce à un système inédit de caméras installées sur des monoplaces, le film de Kosinski veut proposer une immersion totale dans les cockpits des pilotes. Après un premier trailer qui fait l’éloge de la vitesse, une nouvelle bande-annonce vient d’être dévoilée, et elle promet de gros shoots d’adrénaline.
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La F1 justifie les moyens
Dans la bande-annonce fraîchement dévoilée, Brad Pitt campe Sonny Hayes, un pilote qui a quitté la compétition à la suite d’un grave accident, rappelé en urgence pour former une jeune recrue et sauver une écurie en difficulté. Entre rivalités sportives, engins mécaniques filmés façon car porn et magouilles en coulisses, le film semble embrasser tous les codes du drame sportif façon Jours de Tonnerre.
Difficile de ne pas penser à Top Gun : Maverick, tant l’esthétique léchée et les scènes de course filmées résonnent comme des dogfights au ras du bitume. On a l’impression de retrouver les chorégraphies des F-16 mais transposées ici dans l’arène ultra-codifiée de la Formule 1. Aux antipodes d’un Fast & Furious devenu une quasi-autoparodie cartoonesque, et d’un Gran Turismo qui était passé complètement à côté de son sujet, F1 semble vouloir s’appuyer sur son hyper réalisme pour faire le pont entre fans de Formule 1 et amateurs de cinéma à grand spectacle.
Sur la grille de départ du casting de F1, outre Brad Pitt et Damson Idris, on retrouvera Kerry Condon (Better Call Saul) dans le rôle de Kate, sans doute la stratège de l’équipe, tandis que Tobias Menzies (The Crown) prêtera ses traits à un certain Banning. Javier Bardem interprète Ruben, probablement le patron charismatique de l’écurie, et Kim Bodnia (Killing Eve) complète l’équipe dans la peau de Kaspar. Autour d’eux graviteront Shea Whigham, Joseph Balderrama, Samson Kayo, Callie Cooke, Layne Harper, Will Merrick et Sarah Niles dans le rôle de la mère de Joshua.
F1 bénéficiera aussi de la participation des vingt pilotes officiels des dix écuries ayant couru lors des saisons 2023 et 2024, comme Lewis Hamilton, Max Verstappen, Charles Leclerc, Fernando Alonso, Lando Norris ou encore Sergio Pérez. Le film verra aussi apparaître George Russell, Carlos Sainz Jr., Oscar Piastri, Esteban Ocon, Pierre Gasly, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu, Nico Hülkenberg, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Logan Sargeant, Alexander Albon et Lance Stroll.
Pour voir Brad Pitt coller le pied au plancher, il faudra patienter jusqu’au 25 juin 2025, date de la sortie de F1 dans les salles de cinéma françaises.
Oui fin c’est un film de bagnoles hein, faut pas s’attendre à du chaplin non plus…
Un « Jours de Tonnerre » version F1 et chiadé Ultra HD façon 2025… ça va dépoter. On aura sûrement pas un « Le Mans 66 » ou un « Rush » au scénario, mais on aura enfin le « Gran Turismo » qu’on attendait, et c’est déjà pas mal.
Je ne doute pas que le film sera jalonné de scènes extraordinairement spectaculaires, mais le problème viendra de tout ce qui sera entre ces scènes : on va avoir droit à des dialogues stupides, un scénario prévisible et une bonne dose de mièvrerie, ce qui en rebond, diminuera tout l’effet dramatique des scènes d’action.
Une bonne scène d’action est une séquence où on tremble pour le héros, où on est happé par les enjeux, mais lorsque on se fiche de ce qui arrive aux personnages, il ne reste plus qu’une séquence où la caméra s’agite autour de gunfights, de poursuites, ou de bastons.
Le scénario est quand même très proche de Driven avec Stallone (revu par accident il y a quelques semaines et c’était déjà pas top à sa sortie en 2001, alors 24 ans plus tard…)