L. aime le festival de Cannes - J3

Lucile Bellan | 16 mai 2009
Lucile Bellan | 16 mai 2009

L. aime le festival de Cannes

 

J3 : Premier festival, première soirée

 

Pour cette troisième journée, la deuxième seulement de cinéma pur, je commence direct par mon premier film de la compétition officielle, Thirst, et découvre le système de "quémandage" de places. Un feuille de papier à la main, des gribouillages polis dessus, j'ai donc "tapiné" devant le Palais du Festival pour le précieux passe. En vain, puisque très vite, je me rends compte qu'il y a plus de gens qui demandent les places au m² que de gentils donateurs, et c'est donc la gentillesse suprême d'un de mes compagnons qui me sauvera de cette galère en se sacrifiant pour que je puisse voir un des films que j'attendais le plus de cette sélection cannoise... et dont je ressors mi-figue mi-raisin, toujours aussi stylisé mais creux, toujours aussi fun mais anecdotique.

 

 

 

Après, il est temps de se restaurer (retour à la case MacDo) et de chercher encore désespérément une connexion internet fiable (on vient de me faire découvrir un cybercafé tout à fait charmant où je vais officiellement établir mes quartiers).  Très vite, il est temps de partir faire la queue pour le deuxième film de la journée, Humpday, un film américain indépendant présenté à la Quinzaine des réalisateurs. A la sortie, à peine le temps de profiter de cet hilarant bout de péloche, je cours déjà à l'appartement me préparer pour ma première soirée cannoise.

 

 

 

Après essayage de robes, maquillage, coiffage, remplissage de sac et confirmation du lieu de rendez vous, mon cavalier et moi partons pour le point navette. Un petit coup d'oeil en chemin sur le plateau du Grand Journal et la foule entassée sur la route devant le Martinez et nous arrivons à bon port... trop tard. La première navette est partie, il faudra attendre 1h30 sous la pluie pour avoir enfin le privilège d'entrer dans la fameuse villa Schweppes au Cap d'Antibes qui abrite bien des trésors, et qui sera le théâtre tout au long de festival de soirées thématiques vraiment alléchantes.

 

 

 

Après un rapide tour du propriétaire, notre attention se porte tout de suite sur un buffet impressionnant tenu de main de maître par le chef Yvan Cadiou. Le ventre plein, un verre à la main (et pas le premier), la raison de notre venue commence enfin : un concert acoustique très privé d'Yvan le Bolloc'h et de son groupe de rumba/flamenco. Quelques minutes suffisent à mettre l'ambiance, et même si on se concentre à ce moment là sur le travail (la prise de son et de bonnes photos), il est difficile de se retenir de danser et de chanter avec le reste du public. Un peu plus de 50 personnes dont Massimo Gargia et Bruno Salomone... La classe, je sais !

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