David Fincher en dévoile encore un peu plus de son très attendu The Killer pour Netflix, qui sera un film de vengeance.
Le fascinant David Fincher est de retour. Après son passionnant retour à la série (Mindhunter, Love, Death & Robots) et son bel hommage à ses grands classiques cinéphiles (Mank), le réalisateur de Seven, Zodiac et Gone Girl est de retour sur Netflix avec un tout nouveau film encore bien mystérieux, The Killer.
Adapté du roman graphique Le Tueur écrit par Alexis Nolent (dit Matz), porté par le magnétique Michael Fassbender, scénarisé par le passionnant Andrew Kevin Walker (Seven, Sleepy Hollow), photographié par Erik Messerschmidt (Mindhunter, Mank) et avec une BO signée Trent Reznor et Atticus Ross (The Social Network, Millenium) : The Killer a largement de quoi exciter sur le papier.
Fincher qui vise toujours juste
Sympathy for Mister Killer
Et c’est à quelques jours du début de l’édition 2023 de la Mostra de Venise que l’équipe du festival a dévoilé une courte déclaration du cinéaste à propos de son nouveau long-métrage, visiblement une première incursion dans un genre qu’il n’a pas encore exploré jusque-là :
« The Killer est ma tentative de me rapprocher d’une certaine idée, que j’ai depuis quelques années, des histoires au cinéma et de leur narration. J’ai toujours considéré que la réplique « Que faisais-tu à Chinatown ?… Le moins possible » [tirée du film Chinatown, réalisé par Roman Polanski en 1974, ndlr] était la plus grande suggestion du passé d’un personnage que je n’ai jamais entendu.
« Que faisais-tu à Paris ? … »
J’étais également intrigué par le genre du film de vengeance comme excellente machine à tension. Ainsi, lorsque M. Walker [le scénariste, ndlr] est arrivé sur le projet et qu’il a pleinement embrassé ces idées, ces questionnements, sur des moments clés de narration qui permettent un certain niveau d’évocation, j’ai senti que nous devions tenter quelque chose. »
À noter que plus tôt dans le mois, un programmateur du festival de Venise avait comparé ce fameux The Killer au chef-d’œuvre réalisé par Jean-Pierre Melville en 1967, Le Samouraï. Une comparaison pas tellement étonnante aux vues de l’influence de la filmographie de Melville sur la carrière de Fincher, notamment avec son esthétique froide et réflexive. Pour rappel, The Killer débarquera sur Netflix le 10 novembre prochain.
@Sanchez : va dire ça à Scorsese… 😉
Si Netflix l’aide ensuite à produire le script de Millenium écrit par Andrew Kevin Walker pour Fincher, et annulé par Sony, ce serait un super coup.
Compte tenu de la popularité des « True Crime Stories » et des polars nordiques sur la plateformes, ce serait un carton assuré.
@oliviou :
Intrigué au même titre que toi… en revanche, si le premier tome de la BD est top, sa qualité décline lentement et sûrement au fil des épisodes.
Le Tueur est une série de BD très bavarde, avec plus de texte que d’image, pleine de voix off et de lenteur (mais avec quelques fulgurances). Melville, c’est aussi très contemplatif et immobile. C’est à peu près l’inverse de l’idée que je me fais du cinéma de Fincher. Je suis très intrigué.
Le film que j’attends le plus de l’année !
C’est tellement comique que Fincher sorte ses films sur netflix avec sa réputation de perfectionniste