À couteaux tirés 2 : Rian Johnson dévoile le détail du scénario qui lui a cassé la tête
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5 janvier 2023
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5 janvier 2023
Glass Onion : une histoire à couteaux tirés aurait pu être différent, puisque Rian Johnson a eu du mal à se satisfaire du retournement principal de son intrigue.
C'est peu de le dire, le malin Glass Onion : une histoire à couteaux tirés de Rian Johnson a cartonné sur Netflix malgré un démarrage tout en douceur. Le whodunit a cumulé plus de 209,4 millions d'heures de visionnage pour ses dix premiers jours, dont 127,25 millions lors de son week-end de lancement. La deuxième enquête de Benoît Blanc est alors entrée dans le cercle très fermé des dix longs-métrages les plus vus de la plateforme.
Mieux encore, il reste 18 jours à la production pour grimper au classement (puisque Netflix tient compte des performances au bout de quatre semaines) et, pourquoi pas, dépasser Don't Look Up : Déni cosmique (359,79 millions d'heures) et Red Notice, premier avec 364,02 millions d'heures de visionnage.
La proposition a toutefois failli être totalement différente. Au micro de The Wrap, le réalisateur a confié son appréhension face au retournement majeur de son film au moment où il écrivait le scénario :
Attention, spoilers sur Glass Onion : une histoire à couteaux tirés et À couteaux tirés.
"Je pense que la première chose à faire était de ne pas uniquement se contenter de voir les choses sous un angle différent. Il fallait que le changement de perspective soit suffisamment important pour qu'une nouvelle tension soit introduite dans la répétition des différentes scènes. C'est ainsi qu'est née l'idée des jumeaux. Au cours du processus d'écriture, j'ai bataillé contre cette idée de jumeaux identiques. Je ne voulais pas le faire, ça semblait être un trope horrible. J'ai pensé : « Le public me pardonnera-t-il pour ça ? » Je pense que nous nous en sortons parce que ce n'est pas une révélation finale – c'est une complication au milieu du récit qui conduit à un approfondissement des enjeux et de l'histoire."
Un pivot pour la production, comme l'a été en son temps cette séquence flashback peu après les 30 premières minutes d'À couteaux tirés. Sauf que là où le rebondissement sur le meurtre d'Harlan Thrombey a duré 10 minutes, celui en Grèce intervient au bout de 1h10, prend 35 minutes et le reste est laissé pour la résolution du mystère. Autant dire que le pari est audacieux... mais risqué.
"Alors, elle tue ou pas mon idée ?"
On comprend donc l'inquiétude du cinéaste face à ce choix, car tout le récit et sa structure s'articulent autour de ce dispositif, demeurant à la fois leur plus gros point fort ou leur plus grosse faiblesse. En plus, comme Johnson l'a évoqué, ça a déjà été fait avant (on ne donnera pas de titres pour ne rien spoiler). Pour autant, il a finalement conservé ce procédé et est allé au bout de son idée.
Et c'était peut-être la meilleure chose à faire au vu des retours plutôt positifs du public et des critiques élogieuses de la presse. Pour se faire son propre avis sur la question,Glass Onion : une histoire à couteaux tirés est disponible sur Netflix depuis le 23 décembre 2022.
Tout savoir sur Glass Onion : une histoire à couteaux tirés
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09/01/2023 à 10:30
Le film se laisse regarder une 1ère fois sans trop de déplaisir, on sent que les acteurs s'amusent à l'image, mais clairement en prenant un poil de recul sur le scénario c'est catastrophique, je pense pas que le film supporte un second visionnage et c'est là le signe que c'est raté.
06/01/2023 à 04:33
L'intervention d'une jumelle me semble moins problématique que la scène finale, qui est quand même catastrophique. Car que fait la victime ? Elle se contente de tout casser jusqu'à faire craquer le méchant. Pour un film qui est supposé reposer sur l'analyse et la déduction, c'est nul. Je soupçonne d'ailleurs le scénariste de mettre en avant ses doutes sur l'histoire des jumelles pour éviter que l'on parle de cette dernière scène pitoyable.
05/01/2023 à 21:55
Le début façon escapegame, le milieux pas franchement folichon et la fin avec le coup des jumeaux et la posture de Blanc. Une déception mais ça va cela se regarde sans prise de tête
05/01/2023 à 15:41
Personnellement, ça ne m'a pas gêné du tout cette histoire de jumeaux, même si c'est un élément scénaristique plus qu'usé. Sans doute que, comme le dit Johson, le fait que ça ne soit pas juste une révélation finale, mais un élément en milieu de film permettant de revoir d'un autre oeil toute la première partie du film, fait que c'est passé.
Personnellement, j'ai autant aimé le second volet que le premier (que j'avais découvert juste avant quand Netflix l'a mis en ligne).
05/01/2023 à 15:08
La BA était tellement mieux que le film. Ce pauvre whodunit a une intrigue totalement artificielle comme le décor, comme ces personnages en carton. ILe seul qui s'en sort c'est Craig et son Le Blanc. Tout le reste est oubliable. Je ne comprend pas le succès, enfin si parce que c'est la suite du premier.
Pour le 3 ème, pourvu que ce ne soit pas Johnson qui écrive le scénario.
05/01/2023 à 10:51
Il a raison. C'était too much en résolution finale, et ça relançait le rythme du film qui patinait pas mal. Mais en ne mettant pas en valeur la relation des 2 sœurs (qui finalement n'ont pas grandi ensemble), puisque c'est un twist, le ressort n'apporte que peu d'empathie et d'émotion au moment de la résolution. Une personne dont on se fout complètement est morte. ok... Puis une deuxième. Ok.
Si au moins le petit jeu du plus malin qui devinera fonctionnait... mais comme tout le monde devine... c'est peut être le scénariste le moins malin. Alors oui, il s'est épargné une résolution tirée par les cheveux, mais celle proposée n'a tellement rien de bandant ou original que ça fait pshiit quand même.
05/01/2023 à 10:40
Honnêtement quand il y a cette révélation, je trouve que le film s'effondre sur lui même et n'arrive plus à dire quelque chose d'intéressant. Il se complait juste dans l'heure qui suit à expliciter un propos qui était absolument évident pendant la première heure, avec vraiment cette fois ci l'aspect "petit malin" voir un peu hautain du film.
Alors que personnellement j'ai toujours su apprécier tous ses films, allant de Brick en passant par The Last Jedi pour finir avec le premier A Knives Out. Mais là non, c'est la première fois que je ressentais cette critique récurrente sur son cinéma et de façon assez violente.
05/01/2023 à 10:24
Bin justement on te le pardonne pas ce détail mon Rian. Les jumeaux c’est aussi interessant scénaristiquement que de nous dire que tout ceci n’était qu’un rêve.