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Transformé pour l’amour du box-office en comédie enfantine interprétée par un faux Louis De Funès shooté à la cortisone, Venom a failli avoir un look bien différent.
En effet, on imagine que lors de la pré-production du spin-off de Spider-Man produit par Sony, plusieurs visions ont dû s’opposer quand il fut question d’opter pour un design de Venom, selon le degré de noirceur, de violence, acceptable pour le studio.
Un temps imaginé comme un film classé R, afin de respecter la personnalité d’un anti-héros extrêmement brutal et n’hésitant jamais à massacrer ses adversaires, on suppose que Venom a dû explorer plusieurs représentations avant d’opter pour l’imagerie numérique au rabais que nous connaissons.
Voilà un Venom sacrément redoutable…
Et s’il était besoin de s’en convaincre, l’artiste Erik Larsen vient de publier un de ses travaux préparatoires, soumis au studio lors de la conception du film. On y voit très clairement que Venom a bien failli être une entité autrement plus énervée et inquiétante que le comique troupier joué par Tom Hardy.
Pour autant, difficile de ne pas voir dans la décision de faire du personnage un avatar du cirque Pinder défoncé aux Carambars un bon choix stratégique, le film de Ruben Fleischer constituant un des plus éclatants succès de 2018.
Affiche chinoise de Venom
M’enfin c’est un peu le look donné au méchant au final (dont j’ai oublié le nom alors que j’ai vu le film hier-pour vous dire comme c’est bien) donc ils auraient même pu lui faire transpirer du sang ou lui faire transpercer les vilains avec sa queue, avec une écriture aussi debile ca n’aurait rien changé à l’incoherence du projet.
CHARCUTER les légendes et vous aurez des sous, qu’ils disaient…:(