4 questions à Aurélien Wiik (festival de Valenciennes)

Flavien Bellevue | 25 mars 2006
Flavien Bellevue | 25 mars 2006

Membre du jury officiel long-métrage de la 17è édition du festival de Valenciennes, le comédien Aurélien Wiik répond, à l'instar d'Alysson Paradis, à quatres questions brèves. Le temps de revenir sur le festival et d'en savoir plus sur ses futurs projets.

Quelles sont tes impressions en tant que membre du jury?
Être juré est un avant tout un honneur, mais surtout une grande satisfaction. C'est vrai, on a l'opportunité de voir des films rares en avant première, de récompenser des artistes que l'on aime. Comme si notre avis était intéressant ! C'est une preuve de confiance et de reconnaissance qui m'est offerte. D'autant que l'on rencontre des gens intéressants du monde du cinéma avec qui l'on débat sur notre passion. Et de ce côté, cela a été très enrichissant à Valenciennes cette année... j'ai appris beaucoup. Et la sélection était de très grande qualité.

Quels sont les films qui t'ont le plus surpris ?
Pour ma part, la véritable révélation fut Opal dream du réalisateur de Full monty qui a signé un film intelligent, sensible et extrêmement maîtrisé avec un sujet aussi difficile que rare qu'est la vie d'un enfant et son influence sur sa famille, sur le regard des adultes, de son entourage et de tout un village. Une magnifique leçon de vie. Et puis, il y a eu l'étonnant film japonais Kamikaze girls. Un univers frénétique et complètement décalé dans lequel se rencontrent des styles cinématographique opposés. Un véritable manga avec des acteurs réels. Un délice…

Que retiens-tu de tes expériences sur tes derniers films?
Une certaine confiance et un profond bonheur. Après cinquante films et donc un long cheminement à travers le cinéma français, j'ai enfin rencontré les premiers membres de ma famille cinématographique. Des gens de différentes générations qui partage mon point de vue sur le métier et qui ont la même rage de faire des choses. Nous en avons tourné quelques uns et nous préparons déjà d'autres à plus grande échelle. Ce n'est pas très facile mais on y croit et on ne lâchera pas. Je n'ai plus, grâce à ça, l'appréhension des longs mois sans travailler.

Que peux-tu nous dire sur tes futurs projets?
Un long métrage de Xavier Gens (NDLR/ réalisateur à suivre, qui vient de faire un épisode choc de la mini série fantastique Sable noire) avec qui nous avons fait le court-métrage Au petit matin, pour lequel on vient de recevoir le grand prix du festival de Sarlat et Nantes et pour lequel je viens de recevoir mon premier prix d'interprétation.(NDLR/, ce court-métrage faisait aussi partie de la compétition officielle court-métrage du festival) Un film qui s'intitule Frontières et qui est une critique sociale ultra violente. Et avec ma maman, on organise une scène ouverte au « Club Drouot » à Paris. Chaque lundi, Chantal Ladesou et moi présentons des jeunes talents qui ont 5 minutes pour se produire sur scène. Les prix du meilleur et du Pire sont à gagner à la fin de la soirée. On pourra y découvrir chanteurs, comiques, clowns, magiciens etc... Plus c'est fou, plus on aime. (Plus d'infos à cette adresse) Et pour terminer, j'écris un scénario de long-métrage sur une histoire d'amour complètement folle qui sera tournée l'année prochaine, j'espère.


Propos recueillis par Flavien Bellevue.
Autoportrait d'Aurélien Wiik.

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Aucun commentaire.