Conférence de presse Bridget Jones 2

Julien Welter | 18 novembre 2004
Julien Welter | 18 novembre 2004

À quoi ça ressemble une conférence de presse ratée ? On se pose souvent la question, dans l'espoir de ne pas avoir assisté à l'une d'elle, pour se rassurer et se dire que l'acteur qui étire son visage dans un geste de fatigue infinie, ou que la tête baissée en continue de l'actrice ne sont pas les signes d'un renoncement à vouloir répondre aux questions de la presse.

Hugh Grant, Renée Zellwegger, Beeban Keedron et Helen Fielding étaient donc présents à Paris pour parler de la suite des aventures de Bridget Jones, et, dès la fin de la rencontre, la question du jeune journaliste à celui plus aguerri tombe : « C'est ça, une conférence de presse ratée ? »

Voici donc un top 5 des réponses données avec le moins d'entrain :

5 / Comment avez-vous abordé la réalisation de la suite d'une histoire aussi populaire ?
Beeban Kedron : « C'était compliqué. J'étais très nerveuse parce qu'il fallait rendre hommage à l'amour que les gens avaient pour le personnage. » Mais encore ?

4 / Hugh Grant, quel est votre point de vue sur ces femmes qu'incarne Bridget Jones ?
Hugh Grant, ironique : « J'habite West London et elles sont toutes comme ça. Elles ont le nez rose, du surpoids et un problème d'identité. » D'accord, tu ne veux pas répondre, on prend note.

3 / Hugh Grant, vous jouez un rôle de briseur de cœur peu sympathique. Joueriez-vous un vrai rôle de méchant ?
Hugh Grant, toujours plein d'ironie : « Dans un film violent, oui. Cela me plairait bien de tuer avec un couteau ou démembrer quelqu'un. » Tu ne veux décidément pas répondre, on passe à quelqu'un d'autre.

2 / Comment réécrit-on son roman ?
Helen Fielding : « C'est un métier très différent. Alors que dans un livre neuf pages font neuf heures de film, dans un scénario, neuf pages doivent faire neuf minutes. C'est vraiment un autre job. » Sans blague !

1/ Dans ce dernier opus, Hugh et Colin se battent dans l'eau. Dans le premier épisode, Hugh plongeait dans un lac, et dans Pride and prejudice, dont vous vous êtes inspirée, Colin est resté célèbre pour sa baignade dans un étang. Quelle est votre rapport avec les hommes mouillés ?
Helen Fielding : « C'est vrai que c'est un thème récurrent, mais dans le premier il n'était pas vraiment mouillé. » Bon, ben je referme le carnet.

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