Jessica Alba : Portrait

Jean-Noël Nicolau | 8 avril 2008
Jean-Noël Nicolau | 8 avril 2008

Jessica Alba est devenue, en une dizaine d’années, l’une des stars les plus populaires de la planète. Bien sûr, il suffit de jeter un œil, même distrait, aux innombrables galeries de photos qui sillonnent le web pour comprendre cet engouement. On pourrait s’arrêter là et notre portrait serait achevé. Mais nous sommes ici sur un site sérieux et nous ne devons pas reculer devant l’investigation la plus pointue. En effet, des rumeurs persistantes mentionnent des activités cinématographiques de la part de mademoiselle Alba. Elucubrations de fans ? Moqueries cruelles ? Mythe ou réalité ? La vérité doit éclater (mais avec des images).

 

 


 

Le 28 avril 1981 née Jessica Marie Alba, d’un père hispano-américain et d’une mère franco-canadienne. La génétique lui accorderait même des origines danoise, italienne et anglaise. Véritable auberge espagnole, la petite Jessica y gagne un caractère bien trempé, qui en fait l’une des terreurs des nombreuses écoles qu’elle fréquente durant son adolescence. Mais dès l’âge de 5 ans, la gamine sait ce qu’elle veut : Hollywood. A 12 ans, elle débute dans Camp nowhere et, 2 ans plus tard, elle devient la star de la nouvelle série Flipper. Aux côtés des dauphins, Jessica a gagné sa place au soleil.

 

 


 

Après quelques petites figurations (essentiellement télévisées), elle finit par tomber sous le regard des créateurs de la série Dark angel (dont James Cameron). Dans le rôle de Max Guevera, elle crève le petit écran et obtient même une nomination au Golden Globe. Il s’agit, pour le moment, du sommet artistique de sa carrière. Dans Dark angel, Jessica Alba ne fait pas grand-chose, mais elle le fait bien. On croit sans mal à sa perfection génétique et à ses petits tourments existentiels. A la fin de la série, en 2002, il est temps de retourner sur le grand écran, comme star et non plus comme faire-valoir.

 

 


 

Le résultat est Honey, une terrifiante meringue dédiée au parcours d’une pauvre petite street danseuse qui doit croire en elle pour réussir. Visant un cœur de cible qui n’est pas le même que celui de Terrence Malick, le film de Billy Woodruff nous révèle juste que Jessica porte magnifiquement la robe de soirée. Le spectateur sort donc ravit de la salle, transcendé par ce choc esthétique. Au même moment, les premières photos promotionnelles du Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller se mettent à fleurir sur le web. Jessica Alba devient un mythe sur la foi d’un montage Photoshop en noir et blanc.

 

 


 

Le choix de l’ordre alphabétique sur l’affiche du film fait de la petite la star de Sin City. Là encore, rien à dire, physiquement sa Nancy Callahan est idéale (bien que trop prude, mademoiselle Alba refusant toute nudité). Mais ce ne sont pas les quelques minutes de présence à l’écran qui viennent dévoiler une actrice depuis trop longtemps en retrait. 

 

 

 

Rebelote avec les 4 Fantastiques qui cumule les parti-pris décevants. Jessica Alba y est blonde, avec des lentilles bleues un peu effrayantes, et parfois invisible (ce qui est un choix légèrement idiot, quand on y réfléchit deux minutes). On attendait le rôle de composition transcendant (elle interprète un docteur en physique nucléaire), on se retrouve avec des enfantillages et un costume moulant. Le minimum syndical.

 

 


 

Heureusement, l’année suivante lui offre son chef-d’œuvre, le bouleversant Bleu d’enfer. Peu importe le talent d’actrice (son bikini est plus intense qu’elle), Jessica Alba plonge, nage et miroite sous le soleil des Tropiques. La suite de sa filmographie flirte alors avec les grands fonds. Charlie, les filles lui disent merci, Les 4 Fantastiques et le Surfer d’argent et le remake de The Eye sont, au mieux, anecdotiques. Quant à The Ten, Meet Bill et Awake, ils sont toujours inédits en France, ce qui est généralement un peu inquiétant quant à la qualité des œuvres.

 

 

 

Il reste un Love Guru avec Mike Myers et un Sin City 2 pour rêver d’une Jessica Alba en pleine possession de ses moyens. Mais, là encore, elle semble cantonnée au second plan. Alors que fait la belle ? Elle devient maman, grâce à la participation amicale de son compagnon, Cash Warren. Elle écume les plateaux télés, les festivals et les tapis rouges. Elle enchaîne les séances de photos et les interviews. Jessica Alba est omniprésente, pour le plus grand bonheur de ses admirateurs, qui la suivent partout (sauf dans les salles).

 

 

                     Cliquez sur la jolie photo pour accéder à la galerie de Jessica Alba 

 


 

 

                                                 L'inoubliable test DVD de Bleu d'enfer

 

 

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