Interstella 5555 : quand Daft Punk faisait du cinéma avec le papa d'Albator

Elliot Amor | 7 mars 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Elliot Amor | 7 mars 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le monde de la musique se souviendra longtemps du 22 février 2021, le jour où le duo légendaire Daft Punk a annoncé sa séparation. La nouvelle a bouleversé beaucoup de monde, on essaie donc de garder le sourire en repensant à Interstella 5555, un chef-d'œuvre des années 2000 dont nous vous parlions brièvement ici.

 


Pour vous (re)mettre dans l'ambiance

 

Nostalgie 5555

Nous sommes au début des années 2000 et le grand public considère les années 1980 comme ringardes, aussi bien d'un point de vue vestimentaire que culturel. Plusieurs années avant que cela ne change, beaucoup d'artistes cherchent tout de même à rendre hommage aux œuvres qui les ont fait grandir. C'est par exemple le cas de Thomas Bangalter et Guy-Manuel De Homem-Christo, les deux robots connus sous le nom de Daft Punk qui viennent de terminer l'enregistrement de leur second album intitulé Discovery.

Avec l'aide de leur ami et collaborateur Cédric Hervet, les deux musiciens pondent le scénario d'un moyen-métrage qu'ils souhaitent adapter en film d'animation. Après une prise de contact avec plusieurs studios japonais, c'est finalement Toei Animation (Dragon BallOne Piece) qui accepte d'être en charge du projet. Et surtout, le mythique Leiji Matsumoto est approché par les Daft Punk pour superviser la direction artistique du film. 

 

Photo Leiji Matsumoto, Guy-Manuel De Homem-Christo, Thomas BangalterQuel magnifique pull, monsieur Matsumoto.

 

Mais qui est Leiji Matsumoto ? Simplement un des plus grands noms de l'histoire de la pop culture japonaise. Il est à l'origine de séries comme Albator, le corsaire de l'espaceSpace Battleship YamatoGalaxy Express 999, etc... En gros, il a transmis son amour pour la science-fiction à l'industrie du manga. Même s'il faut avouer que le grand public n'a pas retenu son nom comme celui d'Hayao Miyazaki (qui fait partie de la même génération) ou d'Akira Toriyama (le créateur de Dragon Ball), son travail est bien connu de toutes les générations de mangakas, qui y font encore référence de nos jours.

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commentaires
Dae-Soo Ho
08/03/2021 à 00:27

Merci pour cet article, qui rend hommage à un animé qui mériterait d'être transmis aux jeunes générations.
Je partage ici un hommage perso, j'espère que vous prendrez le temps de le lire.
Cher Thomas, cher Guy-Man.
28 années. 28 années de pur bonheur, voilà ce que vous laissez derrière vous.
Tout autour du monde*, vous avez fait rayonner la French Touch*, avec une énergie, une passion, un respect inébranlables pour vos fans.
Vous avez toujours été là où on ne vous attendait pas, lançant des modes, laissant les artistes dupliquer à l'envi votre style, pendant que vous voguiez déjà vers d'autres horizons.
En 28 ans, vous avez accouché minutieusement de quatre albums studio, une bande originale, deux albums live, un film expérimental, un animé tout aussi unique et une poignée de featurings. Bien peu de choses comparé à la moyenne de vos pairs, mais vous avez privilégié la qualité à la quantité, et bien vous en a pris.
Vous avez été visionnaires plus d'une fois, mais vous avez aussi fait renaître de leurs cendres, tels des phénix*, des styles et des artistes injustement oubliés.
Ce mélange unique de technologie* et d'émotions*, de rock'n'roll*, pop, funk, disco, électro, et bien évidemment vos riffs de guitare hérités de légendes comme Peter Frampton vous honorent.
Grâce à vous je me suis toujours considéré comme étant chanceux*, fier même d'avoir partagé des fragments de temps*, suspendus à jamais, faisant naître en moi des sentiments puissants, une sorte d'amour digital* sans cesse plus enivrant.
Vous avez été des professeurs* pour vos semblables, et des super-héros* pour nous autres.
J'ai toujours eu tendance à vous déifier, mais, comme vous nous l'avez rappelé, vous êtes humains après tout*.
Et lorsque vous nous manquiez après une trop longue absence, vous reveniez pour redonner vie à la musique*, qui semblait elle-même attendre que vous lui donniez un coup de pied aux miches.
Je vais vous avouer une chose à propos de nous* : j'ai fait l'amour* sur l'un de vos titres, et la symbiose fut exceptionnelle.
Je ne considère pas votre séparation comme un drame, mais comme l'occasion de garder le contact* désormais, une fois de plus*, et une fois encore, jusqu'à l'heure de mon trépas.
Jusqu'à la dernière seconde et même au delà*, car c'est sur votre titre le plus pur, Veridis Quo*, que j'ai décidé il y a bien longtemps déjà de me faire mettre en bière. Ainsi mes descendants me pleureront tout en tapant le rythme du pied.
Merci d'avoir rendu ma vie infiniment plus riche, vous resterez à jamais mes "robots", comme aime à vous définir espièglement la chair de ma chair. Oh yeah !*

Daft Punk, 1993-2021.

Jango567000
07/03/2021 à 20:08

un ovni ! une référence dans le domaine, jamais vu un projet aussi fou depuis !
La classe, le papa d'albator avec la musique des Daft Punk !! Cultissime !!!! love

Ethan
07/03/2021 à 19:35

C'est comme un épisode d'Albator

RobinDesBois
07/03/2021 à 18:05

Je suis nostalgique de la nostalgie de cette époque.

Rick-Ornichon
07/03/2021 à 14:28

Un bijou !!!