Critique : 12 heures

Laurent Pécha | 24 juillet 2013
Laurent Pécha | 24 juillet 2013

C'est l'été ! C'est l'heure pour Metropolitan de sortir son Nicolas Cage annuel (5 films du comédien depuis 2010 sous la bannière du cheval ailé). L'été dernier, le distributeur nous avait fait le coup du Cage pris en otage sous la caméra de Schumacher (Effraction) avec un résultat au box-office bien tristounet (à peine plus de 200 000 entrées). Cette année, on peut déjà parier que le score ne sera pas plus glorieux. Et pour cause, après l'avoir gardé dans ses tiroirs pendants de longs, longs, mois, Metropolitan lance le Cage en mode Taken.

Nico en ersatz de Liam Neeson, c'est bien un film destiné aux seuls fans hardcore du comédien. Les autres spectateurs potentiels seront sans doute à chercher du côté des amateurs de clim bien fraîche en ces temps de quasi canicule. Pour ce qui est du spectacle cinématographique, 12 heures en propose, en étant très généreux, à peu près 5 minutes. Le temps de se rendre compte que Cage a même réussi ce coup-ci à se faire piquer la coupe de cheveux-moumoute la plus improbable par le bad guy de service, interprété par un Josh Lucas en totale roue libre.

Mais reconnaissons qu'il y a un côté addictif pervers à continuer de mater l'acteur de Sailor & Lula se complaire dans des séries B indignes de son talent, ne devant leur label « sortie salles » que par sa présence sur l'affiche. Alors si l'autre poilu du moment (Wolverine-Jackman) ne vous branche pas trop et que vous entendez le vrombissement du moteur de la clim dans la salle de 12 heures... Ne venez pas vous plaindre par la suite du retour de Nico avec un nouveau nanar estival en 2014. Ce sera (presque) que de votre faute !

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