Critique : La Meute

Sandy Gillet | 16 mai 2010
Sandy Gillet | 16 mai 2010

Le cinéma de genre à la française que l'on aspire de tous nos vœux depuis toujours n'a pas lieu de se réjouir avec cette Meute, premier film fauché sans réel imagination ni idées intéressantes. À commencer par l'histoire plus que déjà vu où au détour d'une route peu fréquentée, votre destin va basculer dans l'horreur.

Et pourtant cette première partie de 40 minutes environ est encore celle qui tient le mieux la distance avec une Emilie Dequesne en vadrouille dans la Belgique profonde qui récupère un auto-stoppeur en la personne de Benjamin Biolay, parfait appât pour midinette paumée ou en manque de mâles. Le meilleur ensuite avec Yolande Moreau en tenancière du bouge qui tient lieu de « saloon » local. « La Spack » en fait certes des tonnes mais c'est plutôt dans le ton de ce que l'on pense alors être du second degré assumé.

On va donc déchanter quand arrive le « climax » et les explications doublées de justifications complètement nulles censées donner un second souffle au récit. En fait une suite de scènes débiles et même pas foutraques que l'on regarde sans jamais y prendre part.

La meute du titre et révélation subséquente du film fait pitié et on attend dès lors avec impatience la fin comme une délivrance. C'est dommage de voir qu'en France nous n'avons même pas droit à des films de genre ne serait-ce que respectueux des codes. Même pas mauvais élève en quelque sorte. On désespère !

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