Critique : Le Rêve italien

Par Laurent Pécha
4 mars 2010
MAJ : 25 février 2020
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En grande partie autobiographique, le nouveau film de l'auteur de l'excellent  Romanzo Criminale, décrit les amours de trois jeunes (deux garçons et une fille mais pas façon Jules et Jim) sur fond de révoltes étudiantes en 1968.

On pense ici au film de Bertolucci, Innocents qui relataient le même genre d'histoire mais en France, mais Michele Placido n'est pas aussi inspiré que son prestigieux aîné lorsqu'il s'agit de mettre en avant les aspiration amoureuses de ses protagonistes. Est-ce du à la pudeur de l'artiste qui se met à nu en évoquant ses souvenirs, toujours est-il que le cinéaste est plus convaincant quand il évoque les événements politiques et sociaux de l'époque.

On assiste à une jolie reconstitution d'époque mais gentille et propre façon télévision de la Rai, un fléau qui gangrène le cinéma italien depuis des années. Reste alors une troupe de comédiens avec à leur tête le Riccardo Scamarcio de Eden à l'ouest qui mette beaucoup d'eux mêmes pour transcender leurs personnages à la limite du convenu et du stéréotype. C'est bien trop peu pour empêcher ce Rêve italien de n'être qu'un éphémère moment de cinéma.

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