Critique : 500 nations

Nicolas Thys | 19 novembre 2008
Nicolas Thys | 19 novembre 2008

Après Danse avec les loups qui s'intéressait déjà de très près au sort des indiens d'Amérique, il n'était pas étonnant de retrouver Kevin Costner, à moitié cherokee de part sa mère, aux commandes de cette série documentaire en 8 épisodes qu'est 500 nations. Il en est le présentateur et le producteur exécutif. Impressionnante, pédagogique et enrichissante, cette mini série revient sur l'histoire des « Native americans », c'est-à-dire les peuples qui vivaient sur les terres d'Amériques du Nord (voire dans le cas du premier épisode au nord de l'Amérique centrale) avant l'arrivée des premiers colons européens.

 

Durant plus de 6 heures et à l'aide de moyens très importants, Jack Lustig, le réalisateur, ressuscite ces peuples tous quasiment disparus aujourd'hui. De l'époque précolombienne à nos jours, des Mayas et des Aztèques aux Apaches et aux Sioux, le cinéaste montre comme jamais on ne l'a vue l'histoire de ces multiples nations aux croyances, cultures et religions les plus diverses à l'aide de reconstitutions impressionnantes. Loin de l'iconographie et de l'idéologie classique du western, ce document présente de manière presque chronologique la vie des tribus, leur disparition, leurs guerres et leurs moments de paix, l'esclavage auquel ils ont été soumis à l'aide d'une narration efficace et d'un montage habile d'objets d'art, d'interviews de spécialistes, d'images actuelles des lieux où ont vécu les tribus et de reconstitutions de villages en images de synthèse.

 

Malgré le coté un peu trop solennel de Costner ce documentaire est l'un des meilleurs jamais réalisés sur les peuples américains originaires de l'époque précolombienne et le plus complet.

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