Films

Eden Lake : Critique

Par Marie-Aurélie Graff
8 octobre 2008
MAJ : 18 octobre 2018

On pourrait croire que Eden Lake n’est qu’un survival de plus comme l’Angleterre aime en produire. 

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Cette fois James Watkins use des codes du genre pour dépeindre la société de son pays natal. Oscillant entre le thriller et le gore il ne cache toutefois pas ses larges inspirations de l’horreur des années 70. On ne peut donc échapper aux clichés : la jolie femme en détresse poursuivit par une horde de méchants ados en manque d’affection.

 

 

Mais cela n’empêche en rien au message crucial de parvenir au spectateur. Ici Watkins lève le voile sur les véritables responsables de la délinquance : non ce ne sont pas la drogue et le chômage comme Trainspotting et Human trafic tentaient de nous le faire croire. Ce sont simplement les parents, résultats d’une vie dépravée où violence et maltraitante sont les maîtres mots. En moins d’une heure Watkins vous coupe donc toute envie d’avoir des enfants.

 

 

Cela tient à l’excellente interprétation des acteurs principaux, à peu de choses prêt dans la même situation que leurs personnages. On notera principalement celle du jeune Jack O’Connell en atroce chef de gang, faisant passer Alex Delarge pour un enfant sage. Face à lui on retrouve Kelly Reilly, qui loin de l’image de l’idiote blondasse habituée à ce genre de production, brille de naturel, rattrapant la transparence de son partenaire Michael Fassbender.

 

Rédacteurs :
Résumé

Sans pour autant prétendre à l'originalité et encore moins au chef-d'œuvre, Eden Lake relève toutefois le niveau de tout ce que l'année a pu nous apporter dans le genre.

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