L'île de Nim : critique aventurière

Laurent Pécha | 10 avril 2008 - MAJ : 12/09/2018 17:12
Laurent Pécha | 10 avril 2008 - MAJ : 12/09/2018 17:12

Par les créateurs du monde de Narnia…Qu’est-ce qu'il ne faut pas pour vendre un film de nos jours, puisque le rapport entre Narnia et cette Ile de Nim se situe uniquement dans le nom du studio qui produit les deux films. De là à crier à l’argument commercial mensonger, il n’y a qu’un pas que l’on franchirait bien si on ne préférait plutôt simplement se concentrer sur les innombrables défauts du dernier nommé.

 


Si Jodie Foster s’amuse beaucoup en version toquée de la Kathleen Turner de A la poursuite du diamant vert et si Abigail Breslin (la petite héroïne de Little miss Sunshine) laisse entrevoir un avenir radieux dans le cercle des jeunes comédiennes précoces, le reste fait peine à voir. Plombé par l’erreur du film qui finit au moment où il pourrait commencer, L’Ile de Nim est estampillé public jeune. Mais encore faut-il proposer de l’action, de l’aventure ou des péripéties intelligentes à ces spectateurs là qui sont désormais bien exigeants, vu la concurrence dans le domaine. Ce n’est pas le cas ici, loin s’en faut !

 

 
Les belles images ont beau défiler (donnant sans doute à certains l’idée de leurs futures vacances), c’est l’ennui poli qui envahit l’espace visuel et sonore (Patrick Doyle et sa BO indigne du talent du bonhomme). Pour preuve, une fois les lumières rallumées, le visage des nombreux gamins venus assistés à la séance, et repartant tel des robots sans âme en quasi silence. Triste spectacle !

 

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