Critique : I know who killed me

Depuis peu, Lindsay Lohan a donné un nouvel élan à sa carrière. Si elle continue toujours à alimenter les pages people (et pas plus loin que chez nous) avec ses frasques extra-professionnelles, la comédienne n'est plus (seulement) l'icône ado qui sévissait dans les prod Disney et autre comédies romantiques insipides. Non, désormais mademoiselle joue dans la cour des grands, tourne sous la direction d'Altman, côtoie des acteurs de renom (Meryl Streep, Janes Fonda, Felicity Huffman,...) et se lance dans le thriller sulfureux avec I know who killed me.

Outre de dévoiler sa plastique généreuse (plus de détails ici), Lindsay tient à bout de bras l'énigme opaque (enfin pas tant que ça, le coupable étant vite identifiable) autour d'un serial-killer qui enlève et ampute ses victimes avant de les tuer ou les laisser pour mortes. Dans un premier temps des plus convenues, l'intrigue prend une tournure insolite lorsque Lohan devient victime et se retrouve avec une main et une jambe en moins. Flirtant avec le glauque et le surnaturel, I know who killed me lorgne alors du côté du giallo et ses éclairages tranchés. Et la comédienne vedette d'en faire beaucoup pour faire croire à l'énormité du récit.

Pas aidée par son réalisateur qui se la joue pépère, elle arrache toutefois le morceau et parvient à accaparer notre attention jusqu'au bout. De la graine de grande actrice ?