Critique : Fragile(s)

Jean-Noël Nicolau | 31 mai 2007
Jean-Noël Nicolau | 31 mai 2007

Fragile(s) est un mélodrame, dans la définition la plus classique et noble du terme. Six destins se croisent au sein de trois histoires majeures et, de doutes en révélations, chaque personnage voit son existence bouleversée par celles des autres. Parfois il suffira d’un détail, comme un chien qui s’amourache du désenchanté Jean-Pierre Darroussin, et pour d’autres il faudra un événement dramatique (un accident de voiture, une arrestation…). Mais qu’ils soient demeurés à Paris ou en plein remake de Lost in translation au Portugal, les protagonistes de Fragile(s) se découvrent des points communs.

 

La petite partition du réalisateur Martin Valente sur compose sur la sincérité et le respect des règles de la comédie dramatique. On se doute fort bien de la conclusion, mais on se laisse séduire par la clarté de l’écriture et le talent des interprètes. Il y a de l’élégance dans ce film, jusque dans le choix de sa musique et de son rythme. Jamais révolutionnaire ou prétentieux, Fragile(s) joue la carte de l’humilité et du baume au cœur et il parvient ainsi, tout en douceur, à nous émouvoir.

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