James Bond 007 contre Dr. No : Critique

Ilan Ferry | 24 octobre 2006 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Ilan Ferry | 24 octobre 2006 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Toute légende a un commencement. Pour James Bond, l'aventure a d'abord été littéraire avant de s'imprimer pour la première fois sur pellicule avec James Bond contre Dr No où tous les ingrédients ayant fait la renommée de la franchise James Bond sont déjà présents (à la différence notable des célèbres gadgets de Q) au point d'être devenus incontournables. Scènes d'actions menées tambour battant, superbes bolides lancés à un train d'enfer et Bond Girls toutes plus belles les unes que les autres, James Bond contre Dr No s'inscrit directement dans la lignée du film d'espionnage old school où l'importance de l'intrigue n'a d'égal que le charisme du célèbre agent secret. Et il faut bien reconnaître qu'en la matière Sean Connery représente LE choix logique pour tout fan de Bond qui se respecte puisque force et séduction se fondent parfaitement dans le personnage grâce au magnétisme de l'acteur. Ce dernier apporte tout son charme au plus mythique des agents secrets, définissant par là même la ligne directrice pour ses successeurs qui peineront toutefois à l'égaler.

 

Photo Sean Connery


James Bond contre Dr No est avant tout un film d'espionnage haletant servi par des moments de bravoures illustres comme autant de scènes inscrites à jamais dans la mémoire cinéphilique : de la première apparition de James Bond au casino de Monte Carlo à l'arrivée de la sculpturale Ursula Andress. D'une beauté époustouflante, l'actrice porte fièrement le titre de première Bond Girl et reste encore aujourd'hui l'un des plus beaux fantasmes cinématographiques. De fait, c'est avec une certaine nostalgie qu'on replonge dans cette première aventure où le plus british des espions affronte un génie mégalo qui n'aura de cesse d'essayer de le tuer comme tout bon bad guy qui se respecte.

 

Photo Ursula Andress

 

Et pourtant à aucun moment le film ne semble désuet tant il se focalise sur une approche frontale des événements que ne viennent à aucun moment contrebalancer l'éventuel héritage pop que son fameux générique laissait augurer. Si le film de Terence Young pose efficacement les bases de ce qui deviendra la plus légendaire saga d'espionnage du cinéma, et tient une place particulière dans le cœur des fans (beaucoup considérant qu'il s'agit là du premier et donc du meilleur James Bond), il faudra pourtant attendre Goldfinger pour que Bond puisse se hisser fièrement au panthéon des plus grands mythes du cinéma.

 

Affiche officielle

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