Critique : Le Cercle des poètes disparus

Laurent Pécha | 8 avril 2005
Laurent Pécha | 8 avril 2005

Énorme succès mondial (240 millions de dollars de recettes) en 1989, Le Cercle poète des disparus avait su en son temps toucher et même bouleverser ses spectateurs grâce à un sens de la dramartugie aigu, une mise en scène sobre et élégante, des comédiens épatants (tous les jeunes élèves mais surtout Robin Williams, parfait en professeur aux méthodes peu orthodoxes) et une superbe bande originale signée Maurice Jarre.

De manière assez surprenante, le film continue à fonctionner presque à plein régime plus de vingt ans après sa sortie. Certes, le côté manichéen du scénario (les gentils élèves et leur professeur face l'autorité et l'archaïsme borné du système éducatif, de l'école aux parents) paraît aujourd'hui encore plus criant. Quant à la morale à base de « Carpe Diem » (profite du moment présent), sa simplicité n'est plus à démontrer.

Pourtant en dépit de ses faiblesses, Le Cercle des poètes disparus a su conserver sa magie. Le récit, poignant, possède même une mélancolie qu'il n'avait pas forcement à l'époque (le cynisme et l'ironie des productions américaines de ces dernières années étant passés par là). Quant au final et son "Oh, Captain, my Captain", son efficacité émotionnelle est toujours bien réelle.

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(4.5)

Votre note ?

commentaires
Justinb
16/10/2018 à 15:01

Un pur chef d'oeuvre.
10/10

votre commentaire