Loup de Wall Street : Jonah Hill hospitalisé pour une overdose de (fausse) cocaïne

Pas toujours simple de travailler avec les plus grands ! Et c'est ce que Jonah Hill a déclaré il y a une semaine lors d'une interview avec Bill Simons sur la chaîne HBO. Le Loup de Wall Street en est un exemple considérable.

Lait en poudre, Inositol, fécule de maïs, sucre glace ou farine, tous les moyens sont bons pour rendre la cocaïne à l'écran plus vraie que nature. Et parfois cela n'arrange pas les acteurs qui doivent en ingérer une quantité astronomique. Johnny Depp s'était notamment confié sur son rôle dans Blow où il interprétait un dealer junky et où sa pratique du lait en poudre était tellement intensive que son nez finissait par faire de magnifiques bulles de lait. Une anecdote très drôle pour un acteur qui n'avait à l'évidence pas d'intolérance au lactose. 

Souvent, la meilleure des solutions reste l'Inositol (composé en grande partie de vitamine B) qui sert souvent à couper la véritable cocaïne de basse qualité. C'était donc pour Scorsese le meilleur moyen de donner aux acteurs la sensation d'une drogue sans pour autant l'utiliser. Mais voilà, comme les narines sont plus une porte de sortie que d'entrée, il est évidemment peu naturel pour elles de recevoir en quantités astronomiques n'importe quelles substances. 

Jonah Hill a donc fait part de sa malencontreuse expérience sur le tournage du Loup de Wall Street en expliquant qu'il avait été hospitalisé à cause d'une utilisation trop violente de cette fameuse cocaïne :

"J'ai eu une bronchite pendant trois semaines et j'ai dû être hospitalisé"

"C'est de la vitamine en poudre mais en ingérer autant dans vos poumons, cela vous rend malade. Nous avons ingéré de la fausse cocaïne pendant 7 mois, tous les jours."

Et nous pouvons amplement imaginer les dégats d'une telle pratique car sans donner un cours d'O.R.L (mais c'est déjà fait cela dit), l'inhalation répétée de substances provoque une forte congestion qui entraîne au plus ou moins long terme un effet de rebond qui fragilise la flore microbienne nasale. Peu étonnant que le pauvre Jonah Hill ait fini les bronches totalement détruites ! En tout cas cette expérience montre que jouer pour un grand comme Martin Scorsese demande de véritables sacrifices !