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The Acolyte : et si le problème de Star Wars, c’était les fans (en tout cas une partie) ?

Par Antoine Desrues
10 septembre 2024
The Acolyte : pourquoi les fans de Star Wars sont la pire chose qui puisse arriver... à Star Wars © Canva Lucasfilm

Face à la réception chaotique de The Acolyte, la même question demeure : les fans de Star Wars sont-ils en train de tuer Star Wars ? Edito.

Il y a des sujets qui méritent des traitements à froid, et d’autres qui méritent des éditos, des approches plus personnelles et subjectives. Star Wars est de ces sujets, puisque tout le monde y va de sa petite diatribe, de sa parole d’évangile (ou de son texte apocryphe, c’est selon) au sein d’un fandom de plus en plus divisé.  

Comme c’est parfois le cas avec les productions de Disney+, la presse a pu regarder en avance les 4 premiers épisodes de la série Star Wars The Acolyte. Malgré l’excitation de voir Lucasfilm (enfin) investir un nouveau pan de sa mythologie (la fameuse Haute République, qui prend place 100 ans avant les événements de La Menace fantôme), je serrais déjà les dents. Non pas pour la série, mais pour l’appréhension de sa réception.

Attention, côté obscur en approche

Une menace loin d’être fantôme

A sa simple annonce, The Acolyte a déchaîné des torrents de haine, qu’ils concernent le choix de sa showrunneuse Leslye Headland à la tête du projet, la promesse d’une peinture plus inclusive de la galaxie lointaine, très lointaine, ou encore le casting d’Amandla Stenberg et Lee Jung-jae, attaqués pour leur seule couleur de peau.  

Star Wars est-il devenu ce refuge rance de la pop-culture pour mâles blancs réactionnaires qui crient au wokisme à la simple présence d’une femme de couleur ? La saga est loin d’être la seule, et à Ecran Large, on en sait quelque chose à force de devoir modérer des discussions ingérables dans nos commentaires. Avant The Acolyte, Obi-Wan Kenobi avait déjà été touché par cette misogynie et ce racisme nauséabonds en direction de Moses Ingram, l’interprète de Reva. On peut toujours se consoler en rappelant que cette toxicité provient généralement d’une minorité dont la colère est très vocale sur les réseaux sociaux, mais son impact est loin d’être minime.  

L’ironie est juste d’autant plus forte dans le cas de Star Wars et de son univers rempli d’aliens en tous genres, qui depuis ses débuts raconte l’histoire d’outsiders qui résistent face à un fascisme normatif. On n’est malheureusement plus à une dissonance près, au point où désormais, les gardiens du temple autoproclamés privent leur fiction préférée d’une quelconque évolution, et poussent la franchise vers un contresens d’elle-même.

Une pensée pour Moses Ingram

« So uncivilized »

Mais revenons à The Acolyte. Au terme de sa première moitié, j’étais globalement enthousiaste. Certes, les problèmes de rythme, peu aidés par la durée toujours bâtarde de 35 minutes des épisodes, provoquent leur lot de questionnements sur la structure de la saison. Comme pour toutes les autres séries Star Wars, ce démarrage est loin d’être parfait, mais il s’est démarqué par la soif de nouveauté de ses créateurs. Au-delà de la période dépeinte, portée par des personnages inédits, il y a dans The Acolyte le retour du ton pulp et de la frénésie narrative de la prélogie, elle-même réhabilitée après des décennies à avoir été traînée dans la boue.  

En nous plongeant in medias res dans son récit et ses enjeux, The Acolyte nous donne à découvrir toutes les subtilités de son monde (en particulier celui d’un Ordre Jedi moins idéal qu’il n’y paraît). Alors que la ressortie récente de La Menace fantôme au cinéma venait de m’éclairer sur la capacité de George Lucas à enchaîner les péripéties et les retournements de situation avec une énergie débordante de serial à l’ancienne, la série de Leslye Headland semblait être la première à vraiment convoquer cet héritage stylistique, à tester les limites d’un worldbuilding qui nous jette dans le grand bain avec ses protagonistes. 

L’un des meilleurs combats au sabre-laser de l’ère Disney ?

En toute logique, mon analyse en vidéo pour Ecran Large allait porter sur cette question rythmique, qui reflète à mes yeux les principales qualités de la saison, ainsi que ses limites. Une bonne manière de nuancer cette première moitié de parcours, tout en soulignant le vent de fraîcheur de la proposition. Malheureusement, j’ai voulu croire avec naïveté que ma critique serait écoutée avec un minimum d’honnêteté intellectuelle par tous nos spectateurs. J’ai eu tort.  

Sortie à la fin de l’embargo critique (soit la veille de la diffusion des deux premiers chapitres), ma vidéo sur The Acolyte a tout de suite été une fosse à purin niveau commentaires, d’autant plus aberrants que personne n’avait encore vu les épisodes en question. On a l’habitude d’être accusé de mauvaise foi ou d’être payé par Disney dès qu’on ose avoir un avis différent de ceux qui peinent à exposer le leur, mais je n’avais encore jamais assisté à des remarques à ce point à côté de la plaque.  

Quoi ? Du kung fu dans Star Wars ?!

Pour beaucoup, j’encensais la série pour sa simple idéologie (que j’avais pourtant pris le soin de ne pas évoquer, puisque ses élans inclusifs me semblaient organiquement mêlés à l’ensemble), et tout mon discours mesuré sur la question structurelle de la saison était devenu inaudible. En même temps, ça résume bien la vision du monde de ces gens qui se sentent attaqués par la seule présence à l’écran de ce qui ne leur ressemble pas : tout est binaire, ou pour reprendre les termes d’Anakin (au moment où il est déjà Dark Vador, rappelons-le), “si tu n’es pas avec moi, alors tu es contre moi”

A partir du moment où ma pensée se voulait plutôt positive, j’avais forcément choisi mon camp, celui de la bien-pensance, quitte à taire les défauts “évidents” de la série, qui se sont résumés à un vomi abject de racisme, de misogynie, d’homophobie, de grossophobie (visiblement, un Jedi ne peut pas être en surpoids…) et de discrimination en général. The Acolyte avait touché à la sacro-sainte pureté de Star Wars, comme si cet univers, porté sur l’imaginaire, l’ouverture d’esprit et les métaphores des troubles politiques de notre réalité devaient rester cet apparat de manichéisme qu’il n’a au fond jamais été.  

C’est la guerre

Une Haute république en pleine redescente

Et c’est peut-être la plus grande tragédie de la série : alors que son écriture s’est construite sur un nouveau passé à explorer, avec ses zones d’ombre, ses personnages tiraillés par les extrêmes de la Force et son Ordre Jedi inquisiteur, la création de Leslye Headland a espéré complexifier le monde de Star Wars de la même manière que George Lucas avec la prélogie. Résultat, cet appel à la nuance s’est soldé par une polarisation plus extrême que jamais.  

Sans grande surprise, le review-bombing massif de The Acolyte a été accompagné par des critiques qui n’avaient qu’un seul objectif : attaquer tout ce qui pouvait l’être, et de manière plus virulente que d’autres productions de Lucasfilm (on pense entre autres à l’atroce Livre de Boba Fett). Le moindre dialogue, la moindre incohérence supposée avec la timeline, le moindre choix esthétique a été scruté et raillé, confirmant à quel point il devient impossible pour les artistes de s’approprier le canon immuable des propriétés intellectuelles les plus passionnantes.  

Amandla Stenberg a subi du harcèlement avant même la sortie de la série

Pourtant, il y a bien des reproches à faire à The Acolyte, et nos articles hebdomadaires à chaque sortie d’épisode l’ont prouvé. Qu’on parle de son double-épisode flash-back lourdaud à la Rashômon, de l’écriture d’Osha et Mae ou de ses ralentissements dans l’intrigue, la série a bien des défauts qui méritent d’être pointés du doigt, d’être débattus pour que Star Wars puisse encore et toujours évoluer. Après tout, beaucoup de fans de la franchise sont juste lassés par la surexploitation de la marque par Lucasfilm, en particulier dans le cadre des séries Disney+.  

Sauf que ces arguments légitimes servent bien souvent d’arbre qui cache une forêt de xénophobie. Comment séparer le grain de l’ivraie quand tout est réduit au même dénominateur commun abscons (le wokisme) ? A l’instar de mon regard sur les limites structurelles de son scénario, les critiques constructives de The Acolyte sont juste devenues inaudibles, perdues dans un océan qui mêle la fatigue logique d’une partie du public à la haine de ses pires détracteurs, bien décidés à détruire le projet avant même sa diffusion.  

L’heure du débat civilisé

Par cette mainmise toxique des fans les plus violents, Star Wars est contraint de ne jamais plus sortir de sa bulle de fan-service et de recyclage permanent, qui ne convainc déjà plus grand monde. Cette stagnation avait amené en 2018 le réalisateur James Mangold (Logan, Indiana Jones 5) à publier un tweet lourd de sens à ce sujet, suite à la réception déjà compliquée des Derniers Jedi de son comparse Rian Johnson : 

“A l’heure où écrire et réaliser pour de grosses franchises est devenu émotionnellement aussi lourd que d’écrire un nouveau chapitre de la Bible (avec le danger d’être lapidé ou traité de blasphémateur), les esprits les plus audacieux vont quitter ces films au profit de tâcherons et des conseils d’administration.” 

« C’est ainsi que meurt la démocratie, sous un tonnerre d’applaudissements »

Discours prophétique, puisque The Acolyte a été annulée par Lucasfilm à la suite de ces retours véhéments – en tout cas, on peut imaginer que ça a pesé dans la balance, avec les audiences qui ont apparemment été très faiblardes.

Disney s’est privé de commenter cette décision, que d’aucuns expliquent par un accueil saboté par cette haine aveugle. Pour une fois que Star Wars et ses responsables osaient aller dans une direction franche et claire, il faut désormais compter sur Twitter et Reddit pour décider de l’avenir d’une histoire.  

C’était déjà ce qui avait fait du rétropédalage de L’Ascension de Skywalker une catastrophe, et la conclusion en eau de boudin d’une trilogie incapable d’assumer son cap. De son côté, The Acolyte est vouée à rester ce potentiel inassouvi, cette promesse d’un renouveau abandonné, qui aurait eu au moins le mérite de s’améliorer si elle en avait eu l’occasion.

Désolé Sol, le monde ne te méritait pas

Les “vrais” fans estiment pour beaucoup “avoir gagné”, comme on a pu le voir sur les réseaux sociaux après l’annonce de l’annulation. Pourtant, il faut bien parler de défaite collective, qui va encore réduire la marge de manœuvre des artistes sur un univers censé être en permanente expansion.  

En voulant protéger Star Wars, ces croisés vendent leur précieuse saga aux tâcherons et aux conseils d’administration évoqués par James Mangold, à ceux qui ne vont plus prendre aucun risque. Il ne faudra pas s’étonner que cette galaxie si proche de nos cœurs paraisse de plus en plus lointaine.  

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Tout savoir sur The Acolyte - Saison 1
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Banzai Kamikaze

Bon sang mais c’est évident, je n’y avais jamais pensé ! Quand un film ou une série déplait au public / critiques / fans, il ne faut pas s’interroger sur les qualités de l’oeuvre mais juste changer les public / critiques / fans jusqu’à ce qu’elle devienne géniale.

garm0

Le problème de SW c’est que ce ne sont pas des fans qui le font sauf Dave Filoni et David Favreau.
Disney a viré tout l’univers Legends que les fans ont adoré (excepté quelques déchets trilogie de la flotte noire. the new jedi order que j’ai détesté après avoir lu le premier livre uniquement)
Donc broder et paraphraser autour de SW sans jamais s’en approcher vraiment, voilà le coeur du problème, Rogue One a réussi assez brillamment même s’il est pas exempt de tout défaut et qu’il a pavé la route des épisodes 8-9 de manière misérable avec ce détecteur l’hyperespace debile.
J’aurais voulu voir un film Rogue Squadron sur grand écran.
Andor a surfé sur Rogue One, Mandalorien a surfé sur l’époque intéressante où Luke n’était pas devenu lâche et ermite.
Ashoka a surfé sur un personnage adoré.
Voilà ce qui marche de la nostalgie, du retour aux sources, tout ce qui s’en éloigne finira dans les flammes.
Une série sur KOTOR fonctionnerait sans soucis par exemple, juste a reprendre le scénar des jeux, rien de plus, c’est tout droit la machine à billets.

Byills

Alors pour reprendre le point de la fanbase blanche toxique macho. Effectivement je suis d’accord avec vous que des « fans » (ou juste personnes écervelées) se sont offusquées et ont eu des comportements déplacés voir inquisitoire face à certains acteurs en raison de leur origine ethnique (on se rappellera des actes racistes envers John Boyega Kell Marie Tran qui étaient complètement lunaire.

Néanmoins plusieurs points :
– vous citez les attaques envers Lee Jung-jae. Mais ce que je vois c’est que beaucoup de détracteurs de la série sur le net s’accordent à dire que l’acteur est l’un des seuls éléments positifs de la série voir même qu’il la « carry ». Quel est votre vision face a cela ? Car c’est quand même contradictoire à votre introduction

-Pour Lesly Headland , j’avoue que je ne la connaissais pas. Mais quand ce qu’il en ressort d’elle en majorité c’est ses affiliations a Weinstein et que son inspiration majeure pour la série c’était la reine des neiges faut bien avouer que est inquiétant. Si le prochain Avatar (dont vous êtes si fan chez écran large) est grandement inspiré de Charlotte aux Fraises et réalisé par Tarantino ne seriez vous pas dans le même état d’esprit ? Et en colère si après le visionnage vous réalisez que l’écriture et la prod est mauvaise?

– mine de rien sans parler de star wars objectivement l’écriture est pauvre et est remplie de moment en scenarium , le jeu d’acteur mauvais et le montage complètement amateur . Seul les effets visuels et les cascades sont bien… mais donc ces detracteurs sont ils ces fameux fans toxiques ? Et si on parle de star wars les nombreuses incohérences dans la diegese? Parce que allez sur AlloCiné, IMDB , rotten tomatoes ce sont surtout ces problèmes qui sont reprochés a la série et non une guerre a l’inclusivité.

Enfin une dernière chose:

Pourquoi quand les fans de Sonic font du bruit face a des problématiques liées à la production du long métrage qu’ils attendent c’est positif et progressiste (sachant que si ont veut partir dans le débat woke , l’acteur principal de Sonic peut être tres facilement racisé)

Mais Star Wars c’est de la toxicité ?

Romanus

Ok les antiwokes existent, ils sont toxiques, ils sont bêtes etc…

Mais…

Onepiece a racisé certain rôle, pris un acteur transgenre.
Lastofus a repris et dedié un épisode complet à une romance homo…
Andor a deux héroïnes secondaires LGBT…
On peut chercher bien d’autres exemples… Ces séries ont remarquablement incorporé ces thèmes, ils n’y sont pas centraux, ils sont normalisés et c’est exactement ma vision de l’homosexualité par exemple: on s’en fout mec/meuf, c’est ta vie… Tu peux m’en parler mais pas à chaque conversation…

The acolyte, en plus d’être médiocre est en parti militant, et souvent avec de très grosse ficelle, et trop systématiquement…
La communication de la scénariste et de l’actrice principale a également été militante…

Quand on est militant, on ne se plaint pas, on assume.
A mon sens, the acolyte rejoint légèrement un certain activisme qui rabâche ad nauseam un thème et quand vous osez dire « bon là tu commences à me gaver » , c’est que vous êtes un sale facho/misogyne/raciste/conservateur (rayez la mention inutile).

Si the acolyte avait été bien meilleur, on lui aurait passé ce militantisme, sauf que là c’est un peu la seule chose qui semble rester des intentions de sa scénariste

petitbiscuit

« Star Wars est-il devenu ce refuge rance de la pop-culture pour mâles blancs réactionnaires qui crient au wokisme à la simple présence d’une femme de couleur ? »

Juste comme ça, avant de déballer ce genre d’argument, avez des photos de femme de couleur ayant écrit un article chez Ecran Large depuis Ecran Large qu’on puisse un peu mesurer le pouvoir de la démagogie…heu de la force

Joey Joe Joe Jr Shabadoo

Une série, ça met en scène des personnages et ça creuse leur psychologie, leurs interactions, ça essaie de transmettre la complexité de leurs émotions. Inutile de représenter une bataille épique dans une série. La plupart des gens la regarderont quand même sur leur téléphone.

Star Wars, ce sont des héros, des méchants et des combats épiques. Les personnages sont iconisés, pas besoin qu’ils aient 1000 couches de profondeur.

Star Wars n’est donc simplement pas le meilleur univers à raconter en série. Il en va de même du seigneur des anneaux.

(oui j’ai vu Andor et oui j’ai trouvé ça bien -> personnages complexes, dilemnes moraux, pas de combats épiques…CQFD)

zetagundam

Et une remise en question ainsi qu’une auto-critique des soit disant « têtes pensantes » de chez disney est possible avant de rejeter la faute sur le public ?

Vincent Terranova

La série est plate et manque d’ambition. Les personnages, de leurs côtés, n’ont aucune profondeur. Tout est trop schématique. Ça manque d’audace, de puissance et d’intérêt. Disney nous propose du vide. Leur seul intérêt étant de faire de l’argent facile sur une fan-base importante à travers le monde et dont la longévité leur assure des bénéfices pour des decennies.
Tout le cynisme d’un studio qui capitalise sur la quantité plutôt que la qualité.

Bipbip

Personnellement, la sexualité ou la couleur de peau des personnages ne m’intéressent pas quand je regarde un film ou une série. L’histoire est importante. Dans le cas de la série acolyte, l’histoire est mauvaise et mal racontée. Pendant 9 films il a été expliqué qu’un jedi qui a peur, qui cède à la colère bascule du côté obscur de la force; Dès le premier épisode, on voit des jedis qui ont peur, qui tuent sans être attaqués qui sont en colère…Donc qui ne respectent pas les principes des jedis. Donc de base, cette série ne respecte pas les bases de l’univers dans lequel elle est censée se placer. Et après, la narration est mauvaise, lente et fastidieuse. Voilà la vraie raison de l’annulation de la série. Qu’une frange stupide de « fans » aient des problèmes avec la couleur de peau de l’héroïne, c’est malheureux, mais si la série avait été réussie, la série aurait continué malgré tout

Flag

Ce qui est énervant chez les fans de Star Wars, c’est qu’en effet une partie est restée coincée dans les années 70/80, de la première trilogie et se prennent par dessus le marché pour des scénaristes, voire des réalisateurs. La dernière série THE ACOLYTE, n’est certes pas exempt de quelques petits défauts, telle que la durée de certains épisodes. Cependant l’arc narratif est très addictif, malgré parfois le manque d’action pour certains. Ce qui est fort intéressant c’est le côté obscur qui est mis en valeur…
D’une manière inédite, un nouvel aspect de la saga venait de voir le jour. Et c’est rageant que les studios n’aient pas laissé sa chance à cette série intéressante, innovante et inédite.
Encore une fois en partie à cause des fans.
Sans compter que la première saison venait de poser seulement la première partie de la base de THE ACOLYTE.