Arrow saison 5 : l'archer vise-t-il juste à nouveau ?

mdata | 26 mai 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
mdata | 26 mai 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

La saison 5 de Arrow vient de s’achever aux Etats Unis. L'archer vert a-t-il retrouvé le feu sacré ? C'est l'heure du bilan !

Petit rappel : lancée en 2012 sur la chaîne américaine CW, Arrow a été développé par Andrew Kreisberg, Greg Berlanti et Marc Guggenheim. La série a posé les bases de l’univers partagé des super-héros DC à la télévision, les autres séries évoluant dans ce même univers (Flash et Legends of Tomorrow sont même deux spin-off de Arrow). 

Arrow raconte l’histoire de Oliver Queen, jeune héritier oisif et immature. Après le naufrage de son bateau et le sacrifice de son père pour qu’il reste en vie, Oliver passe cinq ans sur une île déserte et en revient transformé en véritable arme vivante doué d’un talent fantastique pour le tir à l’arc. Après son retour, il décide de rendre justice à son père en protégeant sa ville des criminels qui s’y trouvent sous l’identité de Arrow (puis Green Arrow). Au fil du temps, Oliver cessera de combattre seul et sera rejoint par John Diggle et Felicity Smoak. Sa soeur Thea rejoindra également les rangs de la Team Arrow.

 

Photo Stephen Amell

Stephen Amell est Green Arrow

 

C’est le comédien Stephen Amell tient le rôle de Oliver Queen, aux côtés de Emily Bett Rickards (Felicity Smoak) et David Ramsey (John Diggle). Le rôle de Thea est tenu par Willa Holland.

Mère fondatrice de l’univers partagé de DC à la télévision, Arrow est en perte de vitesse face aux autres séries diffusées sur CW. La cinquième saison se devait de relancer une machine quelque peu enraillée. Stephen Amell a t-il enfin autre chose que ses abdos à proposer ? Ecran Large vous dit tout sur la saison 5 de Arrow !

 

Photo Stephen Amell

 

ARROW ET SES SPIN-OFF : LE CROSSOVER DE L’HIVER

Quand il y a un univers partagé dans les comics, il est fréquent que les héros se rencontrent et luttent ensemble contre l’adversité - souvent après s’être tapé dessus. Les crossovers sont une vieille tradition des super-héros, et les séries DC de CW ne font pas exception à la règle.

Arrow, Flash et Legends of Tomorrow ont déjà eu l’occasion de partager des intrigues, ce qui est d’autant plus logique que les deux dernières sont des spin-off de la première. Cette année, CW a mis les petits plats dans les grands en organisant une rencontre des personnages étalée sur 4 jours : Supergirl le lundi, Flash le mardi, Arrow le mercredi et Legends of Tomorrow le jeudi.

 

Photo David Ramsey, Caity Lotz, Carlos Valdes, Emily Bett Rickards, Stephen Amell, Grant Gustin, Brandon Routh, Melissa Benoist, Nick Zano, Victor Garber

L'amicale des super-héros de DC à son barbecue annuel... 

 

La participation des personnages de Arrow est importante, et se double en même temps d’une célébration : il s’agit en effet du centième épisode de la série. Il s’agit donc d’un épisode spécial qui arrive tout de même à tenir son rôle dans l’intrigue du crossover. Green Arrow et ses acolytes tiennent une place importante dans cette rencontre, même s’il est clair que c’est Flash qui se tire la part du lion.

 

Photo Katie Cassidy, Caity Lotz

Une réalitée fantasmée au programme du centième épisode

 

AU NOM DU PERE

La cinquième saison de Arrow tourne fortement autour de la paternité : le principal antagoniste de la Team Arrow est motivé par la vengeance car Green Arrow a tué son père, alors que ce dernier est toujours hanté par le sacrifice du sien pour qu’il puisse vivre.

 

Photo Promotheus

Prometheus, le méchant de la saison 5

 

En fait, on se rend compte que la figure du père est omniprésente dans la série (Prometheus, Green Arrow, Quentin Lance, Malcom Merlyn, John Diggle, Rene Ramirez et un personnage mystère qui apparaît dans le dernier épisode), et les difficultés de chacun sont exploitées avec plus ou moins de bonheur. La responsabilité de parent et l’héritage du père sont au coeur de l’histoire, mais le thème est appuyé si lourdement qu'au bout d'un moment on a envie de dire “Stop ! On a compris !”.

 

Photo Stephen Amell

 

FLASHBACK !

Depuis la première saison, Arrow utilise le mécanisme des flashbacks pour raconter la vie d’Oliver Queen entre le naufrage de son bateau et son sauvetage sur l’île. Judicieux au départ, ce procédé narratif était rentré dans le mur lors de la saison 4 avec un intérêt très limité par rapport aux intrigues en cours.

Pour la saison 5, les flashbacks sont beaucoup mieux pensés et pertinents : ils sont en prise directe avec les événements du présent et se penchent sur une période de la vie d’Oliver qui était encore très mystérieuse : ses liens avec la Bratva, en présence de l'indestructible Dolph Lundgren ! Toutes les questions restantes sur son passé ont trouvé une réponse désormais, et l’ultime flashback faisant le lien avec le premier épisode de la saison 1 on peut se demander s’il y en aura à nouveau dans la saison 6.

 

Photo Stephen Amell, Dolph Lundgren

Ivan Drago est de retour !

 

HELLO DARKNESS MY OLD FRIEND

Il est bien connu que Arrow n’a jamais été une série très joyeuse. Même si de temps en temps Felicity ou Curtis (joué par Echo Kellum) ont pu apporter un peu de légèreté, on n’est clairement pas dans le même registre que Supergirl et Flash.

Dans cette saison 5, la noirceur est omniprésente et même oppressante. Non seulement parce que l’ennemi de la Team Arrow semble toujours avoir quelques coups d’avance et rendre tous leurs efforts vains, mais aussi parce que tous les personnages semblent condamnés à souffrir. Arrow est décidément la série du spleen, et ce n’est pas son personnage principal qui semble toujours au bord de la dépression nerveuse qui pourrait dire le contraire.

La noirceur va même très loin dans cette saison, en montrant Oliver sous un jour particulièrement sinistre. De quoi se poser des questions sur l’état mental du justicier de Star City, notamment dans les flashbacks. La scène de torture - physique et psychologique - de la fin de la saison s’avère également très dure, et surprend par son côté glauque vu le public adolescent visé, même si on n’est pas non plus dans le registre de 24h chrono !

 

Affiche

 

MAIS EST-CE QUE C’EST BIEN ?

Après la saison 2, unanimement reconnue comme la meilleure de la série (la présence de Manu Benett dans le rôle de Slade Wilson / Deathstroke n’y étant pas pour rien), la qualité de Arrow n’a cessé de baisser saison après saison. La médiocre et poussive saison 4 faisait planer des inquiétudes sur la suite.

Les scénaristes ont heureusement écouté les doléances des spectateurs et ont fortement redressé la barre. Le renouvellement de la Team Arrow, qui occupe la première moitié de la saison, est une idée astucieuse et permet de revisiter la série et son concept tout en introduisant du sang neuf. Les nouveaux membres de la Team Arrow fonctionnent plutôt bien ensemble. Citons un Mister Terrific très amusant par son caractère immature de grand gamin. Quant à la seconde partie de la saison, où le fil rouge de la première prend toute son importance, elle est plutôt bien ficelée et sa conclusion a dû laisser plus d’un spectateur en état de choc.

 

Photo Echo Kellum, Rick Gonzalez, Madison McLaughlin, Stephen Amell

La Team Arrow s'agrandit !

 

Mais cette nouvelle saison n’est cependant pas une série exempte de défauts. L’interprétation de Stephen Amell étant limitée (le comédien semble n’avoir qu’une palette très limitée d’émotions à son répertoire et mise sur ses abdos pour compenser), il n’y avait pas d’amélioration à attendre de ce côté et -effectivement- il n’y en a pas. Les autres comédiens semblent davantage à leur aise, à l’exception du grand méchant de la saison (Prometheus) dont on ne dévoilera pas l’identité pour ne pas spoiler. Le jeu du comédien est en effet très limité, et son recours aux grimaces à tort et à travers n’arrange rien. Petit détail très embêtant, le thème musical qui accompagne chacune des ses mauvaises actions est totalement foireux. Le personnage de Felicity reste de son côté assez pénible (son côté pétillant n’est plus qu’un souvenir), même si là encore il y a du mieux par rapport à la saison 4. Et une bonne fois pour toutes, il serait avisé que les scénaristes comprennent la différence entre l’informatique et la magie…

 

Photo Stephen Amell

 

Du côté du scénario, les habituelles facilités sont au rendez-vous : par exemple personne ne trouve étonnant de voir le maire et sa petite équipe de sécurité enquêter sur les scènes de crime au lieu de faire son job de maire. D’un autre côté, vu le peu de qualité de ses discours, on ne peut que se féliciter qu’il n’en fasse pas davantage ! Consolons nous : le super avion magique de la Team Arrow qui les emmenait aux quatre coins du globes en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire n'est plus au programme !

 

Photo Stephen AmellLe meilleur moment des discours d'Olivier : quand il se tait !

 

Bilan : Malgré ses défauts, la saison 5 de Arrow redresse la barre et s’avère bien meilleure que la précédente. Pourvu que l'archer émeraude continue sur sa lancée dans la prochaine saison !

 

En partenariat avec Watchtower Comics

 

Affiche

 

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commentaires
Mohamed
22/10/2020 à 19:34

J'ai trop kif le serie c'est bien joué

Hémeric
08/06/2017 à 12:27

Je ne suis pas d'accord avec vos commentaires très sévères, les acteurs font ce qu'on leur demande et j'aime beaucoup Stephen Amell, le "méchant" de la saison 5 est aussi un très bon acteur. Oui il y a des raccourcis, mais il ne faut pas accuser les acteurs, la saison 4 m'a déçue comme beaucoup, la 5 m'a bien plu même si quelques fois, temps des épisodes obligent, cela va trop vite, "raccourcis"...
Dommage que le film ne puisse reprendre les acteurs de la série.
Une fan quinquagénaire... :)

sandman
07/06/2017 à 11:03

diggle sert à rien, green arrow est un bon personnage, même s'il n'a pas de pouvoir ou quoi mais bon mal exploité, dans la série il y a trop de scène à l'eau de rose, le truc la felicity oliver je t'aime moi non etc etc ça commence à devenir lourd, des personnages servent à rien, les méchants sont pourris et non pas de charisme, deathstroke sérieux comme s'il y avait pas des persos qui donnent plus envie... même king shark a plus de gueule de deathstroke et ils vont en lpus non le refourguer en film....... bref la série a perdu depuis c'est début les gens ont trop cru en elle et l'origines des persos, ou quoi n,'est pas respecté , ragman débarque pour repartir aucun intérêt alors que c'était le meilleur soldats de la team arrow donc bon n'importe quoi bientôt quentin lance en hawkgirl non ? mdr

II-lasalle-II
27/05/2017 à 08:40

Qui parte comme personage clé? DIGEUL!!! Non non

LaTeub
26/05/2017 à 12:29

La saison 4 était longue et bien ch...te en fait. Celle-ci est bien mieux, un peu plus dure et les combats sont mieux chorégraphiés, plus violents aussi... Donc globalement c'est mieux, néanmoins je n'en suis qu'à la moitié de la saison...

REA
26/05/2017 à 12:07

Pas que pour Arrow, mais en plus d'avoir trop d'épisodes, la coupure n'aide pas à maintenir un intérêt constant.
Et dans ce flux d'épisodes, il y a beaucoup trop de remplissage (développement de personnages chiant au possible, Felicity en tête, la famille Diggle).

Le renouvellement de l'équipe pouvait être une bonne idée, mais vlà la team... l'autre momie pfff, et surtout Curtis aka Mr T était insupportable. Quand il apparaissait occasionnellement, ça allait, mais là trop présent, et chaque apparition se devait être ponctuée d'un trait d'humour. 9 fois sur 10 ce n'était pas drôle.

L'identité de l'antagoniste grillée à des km, mais passons. Puis la valse incessante jusqu'au dernier épisode : tu croyais m'avoir, mais je t'ai eu, ponctuée par la possible rédemption de chacun... à dormir.

Le seul bon point était les flashback avec la Bratva. Alors oui, c'était un peu mieux que la saison 4, mais la série n'a plus rien à offrir. Normalement la 6 serait la dernière, et c'est une bonne chose.

Roy
26/05/2017 à 11:10

La serie revient de loin grâce à un final génial hate de voir la saison 6 !!! Deathstoke est le meilleur !!!

Hector l'homme fort
26/05/2017 à 10:49

Perso j'ai arrêté à la saison 2...

J'avais juste l'impression de regarder un mauvais mélange de Amour, Gloire et Beauté et une production Asylum avec pour personnages principaux des neuneus fans de cosplay...

Une des pires série de ces dernières années.