Doctor Who, saison 8, épisode 2 : la critique
17 octobre 2014
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17 octobre 2014
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Evolution logique des promesses engendrées par le premier épisode, ce « Into The Dalek » met le Docteur face à ses actes, enfoncant ainsi la révolution introspective souhaitée par cette nouvelle saison.
Et c'est peut-être là que réside son principal défaut. A l'image des critiques essuyées par le dernier opus de la saga James Bond, qui en dépit de ses grandes qualités manquait de peu l'équillibre entre remise en question de son héros et enjeux de son histoire, il n'est jamais aisé d'organiser la rupture totale de ton d'une franchise. Et ce mal, le Docteur n'y échappe malheureusement pas. Coincé entre la sobriété voulue par sa nouvelle direction narrative et l'importance de son sujet, ce plongeon dans les méandres des Daleks n'arrive hélas pas à se transcender et aller au-delà du simple constat. Oui, le Docteur devant son plus grand ennemi, est mis face à ses actes et aux motivations de la guerre qu'il lui mène depuis de nombreuses années. Mais là où Deep Breath marquait brillament les débuts d'introspection d'un Docteur en manque de repères comme socle de son histoire, ce nouvel épisode n'arrive jamais à les concilier.
Ce n'est pour autant pas un total échec. Déjà de mise lors du précédent épisode, la production fait ici des miracles. Tantôt à dominance orange, tantôt à dominance bleue, la photographie comble un relatif déficit de décors et aide à installer l'atmosphère cybernétique qui incombe à cette quête ludique qui ne dit pas son nom. Grande actrice de la balance qualité sur cette première déception de la saison, elle rappelle, s'il le fallait, l'excellent travail des équipes de la BBC sur la série depuis maintenant quelques années.
Ce n'est pour autant pas un total échec. Déjà de mise lors du précédent épisode, la production fait ici des miracles. Tantôt à dominance orange, tantôt à dominance bleue, la photographie comble un relatif déficit de décors et aide à installer l'atmosphère cybernétique qui incombe à cette quête ludique qui ne dit pas son nom. Grande actrice de la balance qualité sur cette première déception de la saison, elle rappelle, s'il le fallait, l'excellent travail des équipes de la BBC sur la série depuis maintenant quelques années.