Doctor Who, saison 8, épisode 4 : la critique

A l’instar de l’agréable Robot of Sherwood, l’aventure d’aujourd’hui confirme la progressive remontée en qualité de la saison. Ce sont les questions importantes du moment : que se cache-t-il derrière nos peurs nocturnes ? Il y a-t-il réellement un monstre sous ce lit ? Et ce bruit, est-il vraiment aussi anodin qu’il ne le laisse paraître ? Pour répondre à tout cela, le Docteur propose à Clara de fouiller sa propre ligne temporelle, afin d’y vivre d’un oeil extérieur ce qui l’a terrorisée petite. Sa ligne temporelle ? Peut-être pas. La jeune institutrice sortant tout juste d’un rendez-vous amoureux qui a viré au conflit maladroit, les deux compagnons se retrouvent dans l’enfance de Danny Pink, collègue, et flirt actuel de Clara.

L’occasion de faire d’une pierre deux coups. Introduisant définitivement un nouveau personnage récurrent, l’épisode en profite pour sonder les névroses du Docteur, celles dont les souvenirs le poussent à cette introspection universelle. Et si l’on aimerait que la partie sensible de Pink laisse désormais place à une autre phase de sa personnalité, les peurs du Docteur sont elles nouvelles. C’est ainsi qu’assistant à une scène importante de la vie du héros millénaire, Clara lui promulgera quelques conseils, qui forgeront ses choix jusqu’aux heures les plus sombres de son histoire. Une façon bien maligne de rendre hommage aux acteurs historiques de la série, et au-delà, de continuer à développer le personnage interprêté par Jenna-Louise Coleman.