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Gundam : une première affiche pour l’adaptation du classique absolu de l’animation japonaise

Par La Rédaction
6 février 2025
Gundam : une première affiche pour l'adaptation du classique absolu de l'animation japonaise © Canva Bandai Namco Netflix

Mobil Suite Gundam, ou Gundam, aura bien droit à son adaptation chez les producteurs américains de Godzilla, et l’annonce est accompagnée d’une affiche.

Créée en 1979 par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate, la franchise Gundam est une véritable nébuleuse. Séries, films, OAV, jeux vidéo, mangas, attractions… elle est partout. Et c’est bien entendu sans compter les produits dérivés, parmi les plus célèbres jamais commercialisés. Il faut dire que ses méchas, ses robots militarisés géants manipulé par des pilotes retranché dans leurs entrailles, sont devenus iconiques, au point de constituer une pierre angulaire de la culture japonaise et mondiale.

Macross, Patlabor, Neon Genesis Evangelion et plus largement toutes les grandes saga piochant dans le « real robot » (en opposition aux super-robots de Mazinger Z et consorts) lui doivent beaucoup, au moins autant que Aliens, Avatar et autres Pacific Rim. Il fallait bien que Hollywood l’adapte un jour officiellement. Le projet est désormais officiellement en production, avec une première affiche révélée pour l’occasion.

Gundam
Bon, c’est vague, mais le film n’est pas encore tourné…

Son of a Gundam

Cela fait longtemps que Legendary tente de concrétiser un long-métrage américain Gundam. Le studio a toujours eu un penchant pour les grandes figures de la culture populaire japonaise puisqu’il a également produit Pacific Rim et la saga du Monsterverse inaugurée par le Godzilla de Gareth Edwards. À l’origine, il s’était allié avec Netflix et avait engagé à la réalisation Jordan Vogt-Roberts (Kong : Skull Island). Mais à en croire Deadline, ça a capoté.

Mobile Suit Gundam Wing
Mobil Suit Gundam Wing

Au début de ce mois de février, Bandai Namco (propriétaire de la licence) et Legendary se sont fendus d’un communiqué annonçant officiellement la signature d’un accord pour la production d’un film en prises de vue réelles Gundam. À la réalisation et à l’écriture, on retrouve le cinéaste Jim Mickle, qui s’est fait un nom dans le cinéma indépendant de genre américain avec Stake Land et Cold in July, puis s’est fait connaître du grand public en tant que co-showrunner de la série Sweet Tooth, ironiquement diffusée sur Netflix.

Le communiqué précise qu’il s’agira du premier film live action Gundam, omettant le très confidentiel G-Saviour de 1999. Reste que la franchise n’a jamais eu les honneurs du grand écran hollywoodien. On ne sait évidemment rien de l’intrigue envisagée. Impossible même de spéculer : Mickle a devant lui un panel d’histoires monumental… et on lui souhaite bon courage.

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shingo

Faut toujours qu’ils salopent tout avec leur gros doigts les américains.

Sinon pour ceux que ça intéresse, le créateur de Gundam a fait aussi une autre série nommée Ideon et c’est cité par Anno comme une des influences importantes de Evangelion. Je suis en train de regarder et c’est très bien.

Hasgarn

La saga est tellement énorme et complexe que je me demande comment ils vont même réussir à trouver par où commencer…

DL

La principale surprise dans cette article, de mon côté, c’est réellement la présence de Jim Mickle à la réalisation et au scénario. Plutôt content pour lui qu’il puisse porter ce projet, j’avais beaucoup apprécié « Stake Land » à l’époque, petit film – moins de 1 millions de dollar de budget – bien troussé. Avec, au casting, Kelly McGillis – Charlie dans Top Gun – que je ne m’attendais pas à voir là.

J’espère, dès lors, voir Nick Damici au casting de ce Gundam. Il faisait un bon duo avec Connor Paolo – plutôt connu pour son rôle dans « Gossip Girl » – dans le métrage.

La seule interrogation : Mickle provenant du milieu indépendant, est-ce qu’il aura la liberté créative nécessaire ? On peut en douter… wait and see !

cidjay

Ca aurait été les producteurs du godzilla japonais que j’aurais trouvé ça plus rassurant.

zetagundam

Pourvu qu’ils comprennent la licence, pourvu qu’ils comprennent la licence