Au cinéma ce mercredi : The Voices, Selma ou le Dernier coup de Marteau ?
Cette semaine, les voies impénétrables de la distribution ont bien fait les choses et vous proposent un panel de films particulièrement variés, dont deux au moins méritent toute votre attention.
Marjane Satrapi entend des Voices
La réalisatrice de Persepolis nous revient avec une fable meurtrière où Jerry (épatant Ryan Reynolds), psychopathe fini mais sympathique, fait ce qu’il peut pour résister aux pulsions qui l’habitent. Son chien et son chat lui parlent, lui conseillant tour à tour de garder la tête froide, ou de verser dans le massacre pur et simple.
Impertinent, jusqu’au-boutiste et souvent hilarante, cette comédie est la plus jolie réussite de la réalisatrice à ce jour. Jetez donc un œil à notre CRITIQUE ou à l’interview que la réalisatrice nous a accordé.
Après Angèle et Tony, on attendait de pied ferme le nouveau film d’Alix Delaporte. Et on avait raison. Brut, admirablement écrit et mis en scène, ce drame initiatique nous a touchés par sa sensibilité et son intelligence.
D’un point de départ classique, la réalisatrice construit un récit tour à tour tendre et profond, dont nous vous parlons plus en détail dans notre CRITIQUE.
Selma, ou la loooooooooooongue marche
On est en revanche beaucoup plus déçus par Selma. Scolaire, simpliste et finalement très plat, ce drame historique consacré à la marche pour les Droits Civiques qui devait pousser les Etats-Unis à une profonde remis en cause n’est clairement pas à l hauteur de son sujet.
Pour en savoir plus, vous pouvez toujours lire notre CRITIQUE.
Et quelques morts-vivants
Enfin, si vous cherchez un simple divertissement, balisé comme il faut histoire de passer un bon petit moment, peut-être souhaiterez-vous donne rendez-vous à Liam Neeson ou Olivia Wilde.
Le premier joue encore les gros bras dans Night Run, quand la seconde revient d’entre les morts pour faire vivre un enfer à ses copains dans Lazarus Effect. Nous n’avons pu voir ces deux films, vous les découvrirez donc à vos risques et périls. Mais que voulez-vous, il faut parfois vivre dangereusement.