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Pourquoi être allé le voir : Plutôt que d'aller cuver dans son lit après une énième soirée cannoise, autant le faire dans la grande salle Lumière du palais des Festival à 8h30 du mat.
Ça raconte quoi : Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d'une banlieue cossue, pour sonner à la porte d'une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l'incarnation bien réelle de nos peurs ?
Verdict : Franchement à la lecture du « pitch » on n'en menait pas large. Que l'on se trompait. Borgman c'est un peu Sitcom d'Ozon sous acide. De l'or en barre azimuté et un vent de fraîcheur tendance humour noir bienvenu dans une sélection officielle de qualité mais ultra sérieuse. Est-ce que le film tiendra la distance hors les murs du Festival ?
100% de chance qu'il sorte en salle : ARP en est déjà l'heureux distributeur. Pas de date de sortie pour l'instant. Les retours enthousiastes entendus ici et là devraient accélérer les choses en cette occurrence.
Nombre d'entrées potentiels : Alex van Warmerdam a vu tous ses longs sortir en France avec une « marque » à 75 627 entrées pour La Robe. Si Borgman revient de Cannes avec un prix et le buzz qu'il mérite, ARP peut espérer claquer les 100 000 entrées.
20% de chance d'avoir la Palme d'or : Même s'il est encore trop tôt pour se prononcer, on peut toutefois être à peu près certain que le film ne repartira pas avec la Palme. Mais d'une part, sait-on jamais et d'autre part, il peut pourquoi pas aller chercher un prix créé pour l'occasion tant Borgman sort des sentiers battus.
