Toronto : Gerard Butler prêche et flingue

Simon Riaux | 20 septembre 2011
Simon Riaux | 20 septembre 2011

Gerard Butler part en guerre

On nous avait prévenus à Paris : le film est insortable. A la vue de Machine gun preacher, le mot est sans doute un peu trop fort puisqu'on a déjà assisté à des catastrophes cinématographiques bien plus embarrassantes que le film de Marc Forster. Mais il est vrai que ce que nous réserve le cinéaste est particulièrement fort de café. Inspiré d'une histoire vraie, le film relate la prise de conscience d'un ancien détenu particulièrement violent qui va le pousser, après qu'il est découvert la foi, à venir en aide à la population enfantine du Soudan. Dans le rôle titre, Butler en fait des caisses. Le film est particulièrement lourd dans tout ce qu'il entreprend. Sans parler de sa lenteur à se mettre réellement en route (plu de 45 minutes pour que l'action se déplace enfin en Afrique). Au final, on assiste à un petit accident industriel qui ne propose ni l'efficacité du bon cinéma hollywoodien gentiment engagé ni la puissance émotionnelle de la belle œuvre militante. (1/5).

 

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