Madame Web : Dakota Johnson a avoué ne pas avoir été rassurée par son expérience sur le tournage
Au cas où les bandes-annonces de Madame Web n'avaient pas suffi à semer le doute, voilà que Dakota Johnson en remet une couche.
En l'état des choses, le Spider-Man Sony Universe (SSU pour les intimes) s'est imposé comme un véritable cas d'école, démontrant avec une aisance redoutable une généreuse poignée d'erreurs à ne pas reproduire. Impulsé en 2018 par le diptyque Venom, l'univers étendu relatif au Tisseur enchaîne depuis les déconvenues. Outre l'échec critique et commercial gentiment cuisant de l'indigent Morbius, le futur Kraven le Chasseur – dont la sortie avait été repoussée – ne s'annonce pas exactement comme le long-métrage du siècle. Bon. Et accessoirement, toujours pas de Spider-Man en vue.
Si Peter Parker répond aux abonnés absents au sein de son propre univers cinématographique, les éventuels curieux auront tout le loisir de découvrir la Spider-Woman de Sydney Sweeney à l'affiche du prochain Madame Web. Quatrième production du fameux SSU, le film a jusqu'à présent souffert une promotion gentiment chaotique, appuyée de bandes-annonces peu convaincantes. Et ce n'est pas parce qu'elle tient le rôle-titre que Dakota Johnson s'est privée de partager ses propres interrogations sur la question.
madame vfx
Lors d'un entretien accordé aux colonnes d'Entertainment Weekly, l'actrice a confié s'être initialement montrée réticente à l'idée de prêter ses traits à une super-héroïne. C'est à la lecture du scénario que celle-ci s'est progressivement laissée convaincre, séduite par l'idée d'interpréter "une jeune femme dont le super pouvoir est son propre esprit". Néanmoins, Johnson a également reconnu avoir été déstabilisée par l'expérience du tournage, dont multiples séquences ont bien entendu été réalisées à l'aide de fonds verts :
"Je n'ai jamais vraiment fait de film avec de fonds verts et de fausses explosions nécessitant que quelqu'un crie "explosion !", ce qui m'indiquait de devoir me comporter comme si quelque chose venait effectivement d'exploser. C'était complètement psychotique. Je me disais : "je ne sais même pas si ça va être bien du tout ; j'espère que je me suis bien débrouillée". Mais je faisais confiance à SJ Clarkson [la réalisatrice, ndlr]. Elle travaille dur et n'a pas quitté le projet des yeux depuis qu'il a commencé."
Fifty shades of digital effects
Au vu des images diffusées jusqu'à présent, les effets numériques dont profite le film ne semblent pas exactement être des plus élaborés – quoique la plus grosse inquiétude soit relative au montage, mais c'est une autre histoire. Une chose est sûre, il ne sert à rien de se prononcer sans avoir vu le film pour découvrir si les inquiétudes de Dakota Johnson étaient fondées ou non. Il s'agira donc de patienter jusqu'au 14 février pour en avoir le coeur net.
29/01/2024 à 18:54
Son inquiétude sur le fait de savoir si elle a fait du bon travail ou pas est rassurant à mes yeux.
Elle est investi dans son travail et ne passe pas juste prendre un chèque.
Je suis assez curieux de ce film. J'aimerais vraiment qu'il réussisse.
29/01/2024 à 11:23
Elle ne dit rien d'inquiétant, là. Tous les acteurs jouant sur fond vert doivent avoir les mêmes questionnements, sans doute.