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Brightburn : les premiers avis sur le film de super-héros dark produit par James Gunn

Par Déborah Lechner
24 mai 2019
MAJ : 20 août 2019
Brightburn : L'Enfant du mal : photo Brightburn

La presse américaine a donné ses impressions sur Brightburn : L’Enfant du mal, apparemment un énième film d’horreur qui ne parvient pas à se distinguer de ses semblables, mais reste appréciable. 

Détourner la vision que l’on a des super-héros ne date pas d’aujourd’hui. En 2003, Mark Millar a sorti une série de trois bandes-dessinées dans lesquelles il a imaginé la venue sur Terre d’un certain Kryptonien non pas aux Etats-Unis, mais en Ukraine en pleine guerre froide. Superman communiste a pu en faire frémir plus d’un, alors un Superman tueur en série…

C’est pourtant l’histoire que nous raconte le réalisateur David Yarovesky dans son nouveau film d’épouvante Brightburn : L’Enfant du mal. La famille Gunn a également été très présente sur ce film puisqu’il a été produit par James Gunn et écrit par Brian, son frère, et Mark Gunn, son cousin.

 

 

Comme pour la famille Kent, les évènements de Brightburn : L’Enfant du mal se déroulent dans l’Etat américain du Kansas. Martha et Jonathan Kent deviennent Tori (Elizabeth Banks) et Kyle (David Denman) Breyer. Smallville laisse place à la ville de Brightburn et Clark est rebaptisé Brandon (Jackson A. Dunn).

Autre changement de taille, le petit extraterrestre adopté par le couple d’agriculteurs stérile ne va pas se vouer à sauver la veuve et l’orphelin comme son homologue en collant, mais plutôt à terroriser tout ce qui bouge avec ses supers pouvoirs. Le film est attendu pour cet été en France, mais la presse américaine a déjà pu visionner le film et livrer son ressenti.

 

photo, Jackson A. DunnJackson A. Dunn dans le rôle de Brandon Breyer

 

Le film est un joyau, en particulier pour ceux qui désire un film de super-héros qui se sert allègrement de la formule familière du « bien vs mal » en introduisant des personnalités beaucoup plus sinistres […]
 
Le choix de la ville de Brightburn est judicieux puisqu’elle symbolise les valeurs conservatrices du centre des Etats-Unis en matière de politique, religion ou de famille. Le conflit intérieur et la descente de Brandon vers la cruauté sont une allégorie des vraies couleurs de l’Amérique, rouge sang, blanc oppressant et bleu corporate. Si les USA sont l’hyperpuissance de ce monde unipolaire, Brandon, la seule entité plus puissante que les USA, représente des siècles d’abus de pouvoir à domicile et à l’étranger.«  The Playlist

 

« Un mélange regardable, mais super-idiot de super-héros et d’horreur juvénile qui rassemble des idées peu inspirées de la part des deux […] Le seul petit plus du héros, c’est qu’il a dessiné son logo et cousu son propre costume, mais si le gamin diabolique peut voler, le film ne réussit jamais à décoller, même pas dans la dimension obscure des plaisirs coupables. » Variety

 

photoElizabeth Banks qui vient de trouver un petit psychopathe

 

« Bien que ce ne soit pas vraiment original, le principe est assez efficace, mais Brightburn : L’Enfant du mal n’a pas le style visuel ou suffisamment d’esprit pour s’éloigner du domaine des films de séries B, grossièrement efficace […] Jackson A. Dunn, âgé de seulement 16 ans avec sa ressemblance avec Cillian Murphy, a une intensité fascinante qui parvient à nous vendre même les moments les plus bizarres du film. Maintenant, l’acteur a vraiment une superpuissance. » The Hollywood Reporter

« Le film ne pousse pas sa satire jusqu’à un extrême satisfaisant, mais reste dans le thriller meurtrier. Il est parfaitement divertissant. […] Brightburn : L’Enfant du mal est plus un film de slasher qu’une véritable réflexion sur la façon dont le pouvoir corrompu. Faire d’un enfant un tueur est une idée amusante. » IGN

« Le film est résolument tourné vers un révisionnisme du mythe de super-héros, mais reste coincé dans le genre des films d’horreur, il s’enflamme bien plus qu’il ne s’envole. […] Plus la furie de Brandon progresse, plus le film abandonne ses meilleures idées, les plus profondes, pour tomber dans des crimes toujours plus insensés et acharnés et dans une série de sursauts bon marché. » IndieWire

 

photo, Jackson A. DunnJackson A. Dunn qui fait un black out

 

« Le film excelle vraiment dans la mesure où il montre à quel point certaines des superpuissances les plus cools peuvent être incroyablement effrayantes quand elles utilisent leurs facultés pour faire le mal. […] Le simple fait de reconnaître la menace très réelle que représente Brandon et son imprévisibilité en font un personnage troublant dans chacune de ses scènes.«  Cinema Blend

Brightburn : L’Enfant du mal est attendu le 26 juin en salles.

 

Affiche

 

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Jockes

Ce film est extraordinaire. Il nous montre l’autre eventualité de Superman qu’on nous avait montré tres cool avec les terriens. Le bien n’existe pas sans le mal.

LoStrano

Ce qui est vraiment mais vraiment excellent dans ce film c’est la chanson Bad Guy !!! Terrible !

vigeer17

pas si mal que ça , et ça change

Bubsy

Ce qui est bien s est que le film ne casse pas l image de Superman tout en ce disant ce qu aurai été le monde de Superman si il aurait été méchant. Sa reste un très bon film pour moi.

Ken

Vue c pas trop mal pas un chef-d’œuvre non plus

Chandler Jarrell

S’il pète le box-office, cela rassurera peut être à Disney vis à vis des « nouveaux mutants ».

corleone

le jeune a vraiment une tete à claque

Zanta

Depuis le temps qu’on l’attendait, ce préquel de Super !