Merci l'IA : 5 raisons de croire que ça va sauver le cinéma et l'humanité

La Rédaction | 26 août 2023
La Rédaction | 26 août 2023

C’est la plus grande menace du moment pour le monde du cinéma : les intelligences artificielles s’infiltrent partout et s’imposent comme une alternative terminatoresque aux performances humaines. Comment fonctionnera bientôt Hollywood à l’ère du roi ChatGPT ?

Alors que les scénarios commencent à s’écrire tout seuls par ordinateur et qu’on remplace la tête d’un acteur par celle d‘un autre en quelques clics, tout bon cinéphile qui se respecte angoisse de voir le cinéma tel qu’il le connaît et l’aime disparaître toujours un peu plus sous l’avènement des nouvelles technologies. Mais que donnent les choses du point de vue des acteurs du service auxquels l’intelligence artificielle va rendre un fier service ? Du comédien qui va pouvoir rajeunir à l'infini aux graphistes qui n’auront plus à concevoir des affiches sur leur version crackée de Photoshop, enquête sur la manière dont Skynet va sauver le 7e art

 

Rogue One : A Star Wars Story : Peter Cushing CGI Image de synthèsePeter Cushing dans le rôle de Skynet 

 

L'IA pour gérer sa carrière hollywoodienne

Comment les acteurs et actrices peuvent-ils trouver le temps de lire des scénarios alors qu'ils doivent aussi être influenceurs sur les réseaux sociaux, gérer leur business de tequila et représenter des marques de luxe dans des publicités à deux balles et plusieurs millions de dollars ? Grâce à l'IA.

En prenant en compte des paramètres vitaux tels que le top 10 mondial de Netflix, le box-office, les filtres Snapchat et les requêtes sur Google, l'IA aidera les artistes à sélectionner les meilleurs scénarios.

 

 

Le premier objectif de l'IA sera de sélectionner les films adaptés à la carrière choisie, que ce soit "je veux mon Oscar mais sans qu'on ne voie l'effort", "je veux être embauché par Marvel", ou "je veux devenir une star des memes comme Nicolas Cage". L'IA va donc lire et noter les scénarios sur plusieurs critères pertinents :

  • le potentiel pour lancer une trend (modèle : la danse de Jenna Ortega dans Mercredi sur TikTok)
  • le pourcentage de concentration nécessaire pour suivre l'histoire (si c'est supérieur à 38%, le spectateur ne peut pas regarder son smartphone en même temps, c'est donc un gros risque)
  • la possibilité de caser quelques caméos des copains copines (l'algorithme sera basé sur la filmographie de Channing Tatum)
  • la possibilité de réapparaître avec des caméos qui peuvent être tournés sur fond vert entre deux cafés (l'algorithme sera basé sur la filmographie de Gal Gadot en 2023)

Autre option en cours de développement : la gestion des réseaux sociaux, pour que le nom de l'artiste reste toujours dans le top 50 des requêtes Google (l'algorithme utilisera la vidéo de Henry Cavill qui monte son PC en marcel comme modèle).

 

Shazam ! la Rage des dieux : photoEn mai 2023, un patch a résolu quelques bugs de l'IA

 

L'IA pour reprendre en main les effets spéciaux de Marvel (et des autres)

On le sait, l'industrie hollywoodienne se repose de plus en plus sur les VFX, ou effets spéciaux numériques. Qu'il faille supprimer le double-menton naissant de Tom Cruise d'un Mission : Impossible (mais chut, c'est un secret) ou que James Cameron fasse cravacher tous les habitants de Nouvelle-Zélande pour Avatar 10, les pauvres sociétés d'effets visuels ont du mal à suivre. À force de devoir s'adapter à des deadlines infernales, à la précarité d'un milieu encore non-syndiqué et à une compétitivité féroce, des voix commencent à s'élever contre des conditions de travail intolérables.

Forcément, il est simple de pointer du doigt des studios qui seraient incapables de gérer leur planning, ou plus généralement un tournage qui ne nécessiterait pas des semaines de reshoots de dernière minute. Mais on oublie aussi que derrière la casquette et le sourire "authentique" de Kevin Feige, il y a un petit coeur d'entrepreneur qui bat, et une stratégie des plus habiles.

 

 

En confiant à des humains certains des VFX et CGI les plus affreux de l'industrie, Marvel a fait exprès de toucher le fond pour faire relativiser ses nouveaux projets, et confier au passage ses effets à des IA. Bien sûr, elles ont encore des progrès à faire, mais le test sur le générique de Secret Invasion était nécessaire pour apprendre de ces erreurs.

Midjourney devrait être très pratique pour reproduire les environnements divers de la franchise, entre ses buildings grisâtres, ses QG en béton et ses autoroutes chatoyantes. Une promenade de santé, étant donné qu'il suffit de créer une base de données à partir d'images de référence de Tourcoing et de Roubaix.

De cette façon, Hollywood promet un acte humaniste sans précédent, en délestant les pauvres artistes en VFX de tâches ingrates (rien à voir avec les économies que cela devrait engendrer). Ces héros de l'ombre des blockbusters vont enfin pouvoir demander qu'on leur paye leurs heures sup', et passer des week-ends en famille, tout ça grâce aux évolutions de la technologie. 

 

Secret Invasion : ia Samuel L. JacksonMidjourney, dessine-moi un visage

 

Les musiques de Hanz Zimmer

Pour certains, Hans Zimmer est un précurseur de la musique de film. Il est vrai qu'il fut parmi les premiers compositeurs à démocratiser la musique électronique à Hollywood. Il eut une importance dans la prolifération des temp tracks, les pistes temporaires. Bien sûr, on lui doit l'usage quasi systématique des samples dans les BO de grosses productions. Enfin, bien entendu, en bon procrastinateur (c'est lui qui le dit), il a créé une usine un studio empli de ghostwriter collaborateurs qui bossent pour lui qui participent à son processus créatif : Remote Control.

De l'intelligence collective à l'intelligence artificielle, il n'y a qu'un pas qu'il est bien le seul à pouvoir franchir. Avec un outil pareil, il a de quoi encore simplifier sa méthode déjà bien rodée.

 

 

La procédure sera la suivante : bien calé dans son tour-bus, notre cher Hans a une idée de génie, qu'il siffle à Siri. Celle-ci se charge de transmettre la séquence à ReBot Control, IA révolutionnaire qui la transpose en notes, puis la joue avec des samples de cuivres sélectionnés dans sa gigantesque bibliothèque de sons. C'est Junkie GPT, dernière création des savants fous d’Open AI, qui se charge de l'orchestration (ajoutant au passage quelques tambours géants).

Ni une, ni deux, le stakhanoviste du blockbuster tient déjà son prochain grand thème épique, nouvelle coqueluche des soirées blind-test qu'il peut immédiatement incorporer à la setlist de son prochain concert et vendre en édition collector dans tous les magasins culturels du monde. Peut-être certains de ses collaborateurs seront-ils réticents à employer cette nouvelle méthode, comme Christopher Nolan, qui préférerait réaliser le prochain Ant-Man qu'admettre qu'il utilise des effets spéciaux numériques. Rien que pour lui, Zimmer aura besoin de jouer les notes sur son Mélodica avant de les envoyer dans l'algorithme. Rien de tel qu'un peu d'humanité pour faire du vrai cinéma tangible de la vie véritable.

 

Interstellar : photo, Matthew McConaughey, Timothée Chalamet, Mackenzie Foy"Et hop ! Un thème principal"

 

En fait, et les plus observateurs l'ont peut-être remarqué, la technologie est en ce moment même en train de se développer. En effet, le compositeur de Bob l'Eponge, le film : Éponge en eaux troubles travaille déjà avec une IA, intitulée Lorne Balfe. IA qui prend de l'importance dans le milieu, allant jusqu'à séduire Tom Cruise. Comme quoi, tout le monde finit par se laisser convaincre.

 

LES COMMUNIQUÉS DE CRISE

Les déclarations officielles de stars qui essayent de se dédouaner d’une vieille crasse ou de se sortir d’un mauvais pas pour garder la face, c’est devenu la routine d’Hollywood et des réseaux sociaux au même titre que vous buvez un café le matin ou vous rognez les ongles de pied sous la douche.

Mêmes types de situations (“Je suis désolé si elle a eu l’impression que j’insistais”, “je suis désolé si elle a eu l’impression que j'étais nu”, “je suis désolé si elle a eu l’impression qu’elle était mineure”, etc.), mêmes éléments de langage (“je n’ai souhaité offenser personne”, “je dois tout à mes fans”, “j’ai un ami gay”, etc.)… Les communiqués de crise des stars avaient déjà tout de textes générés par ordinateur.

 

Photo Kevin SpaceyCelui à qui cette idée doit tout

 

Dans le monde de demain, la question ne se posera même plus, et l’intelligence artificielle évitera même à ses clients d’empirer la situation avec le mot de trop (“non je n'ai jamais été ami avec Harvey Weinstein, je lui ai juste présenté ma fille”, “oui j’ai eu tort d’insulter mes fans, mais est-ce que vous avez vu leur tronche ?”, “oui j’ai un compte offshore, mais après tout j’emmerde les pauvres”, etc.).

La “rédaction” et la publication des communiqués pourront donc être confiées à l’assistant-bénévole de la stagiaire du chien de l’agent de la star, car il ne s’agira plus que de textes à trou capables de sortir de la fournaise n’importe quelle célébrité tristement victime de ce terrible tribunal du net. Moins de pressions pour les personnalités, plus de temps pour se concentrer sur leurs rôles dramatiques ou leurs tournées mondiales, élimination des fautes de frappe dans les communiqués... Bref, le monde de l’art y gagne, c’est certain, et donc la civilisation aussi.

 

Les Gardiens de la Galaxie 3 : photo, Chris Pratt

Celui qui a prouvé qu'il ne fallait pas que les stars écrivent elles-mêmes

 

Le casting des films français

C'est un secret de polichinelle : pour composer la distribution d'un film français à plus de 10 millions d'euros de budget (de subventions, donc), les directeurs et directrices de casting baladent aléatoirement leur doigt sur un trombinoscope qui regroupe les dix seuls noms et visages capables de ramener des gens en salles et de l'argent aux studios. Après tout, si pour chaque blockbuster Hollywood pioche dans sa A-List, pourquoi pas nous ?

À force de vouloir cultiver l'exception culturelle française, le secteur est devenu franchement hypocrite, à tel point que la moindre démonstration d'honnêteté est tout de suite conspuée. Il suffit de voir les réactions outrées quant à la couverture du magazine Le Film français en septembre dernier... Oui, notre 7e art ne survit que grâce à nos Avengers tricolores, notre Justice Ligue 2, nos 7 Mercenaires et Mousquetaires : Pierre Niney, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, François Civil, Vincent Cassel, Pio Marmaï et Jonathan Cohen.

 

 
Ce sont des hommes et ils sont blancs. Ils avaient donc tout pour réussir, durer dans le métier et jouer n'importe qui ou quoi : homme lambda, père absent, jeune actif dynamique, mari cocu, amant mystérieux, néo-boomer, Dieu, écoterroriste ou super-héros. Avec un chouïa de De-Aging, Pierre Niney et François Civil pourraient même rejouer des adolescents. Et n'oublions pas nos 4 Fantastiques françaises : Laure Calamy et Virginie Effira, parfaites dans le rôle de maman débordée qui sied naturellement aux actrices, ainsi que Lyna Khoudri et Adèle Exarchopoulos qui basculeront bientôt du côté de torches-mioches vu qu'elles sont sur le point de dépasser leur DLC les 30 ans.

En revanche, il n'est pas question de tomber dans le cynisme en tournant une pauvre roue géante en carton comme dans La Roue de la Fortune. La France est plus sophistiquée et maline que ça. C'est pourquoi, en étroite collaboration avec la Silicon Valley, Jérôme Seydoux a investi plusieurs dizaines de millions d'euros dans la bêta d'une nouvelle IA chargée de choisir parmi ces acteurs et actrices en fonction de leurs disponibilités et taux de popularité (calculé selon le nombre d'abonnés Instagram, les Trends Google et des sondages Twitter). Ce sera la fin des auditions et peut-être des directeurs de casting, mais surtout la fin de l'hypocrisie et des noms inconnus au générique.

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commentaires
Ethan
28/08/2023 à 10:31

@Grey Gargoyle
C'est un méthode de diversion comme ils ne peuvent pas avoir recours au clonage humain. L'intelligence humaine n'en sort pas grand dit

Ahtssé
28/08/2023 à 10:28

Merci pour cet article, c'était très plaisant à lire !

Grey Gargoyle
27/08/2023 à 18:06

@Kyle Reese

Je vous remercie parce qu'en ce qui me concerne, ce sont des remarques intéressantes...

"J'ai testé pendant quelques jours une IA génératrice d'image. C'est bluffant. Mais la facilité, la rapidité d’exécution fait que ça enlève tout l'intérêt de créer. J'ai laissé tombé car ça devenait addictif et sans aucun intérêt. Ce qui sortait ça ne venait pas de moi. Y a aucun talent derrière, ni d'effort, ni de style."

Oui, c'est tout à fait normal parce que l'application traite des informations préexistantes en fonction du résultat que vous lui avez demandé de vous fournir.
En fait, l'IA est plus proche de l'informatique décisionnelle que de l'intelligence telle qu'on l'entend en français. Elle ne réfléchit pas et n'a pas d'intuition.

"Tout vient d'artistes dont les œuvres ont été illégalement utilisé pour l’entrainement des AI."

Ça demande réflexion. À priori, je ne vois aucun problème de légalité mais il faudrait que je creuse le sujet.

"Et une création faite par AI n'est pas copyrightable. Elle ne vous appartient pas. Tout le monde peut l'utiliser à sa guise. Même s'il y a de menue retouche faite à la main."

Alors, là, ça se discute. L'IA n'étant qu'un outil, elle n'est elle-même propriétaire de rien, ça, c'est sûr.

Par contre, pour l'instant, je pense qu'on en est encore à une étape embryonnaire qui va nécessiter de la doctrine, de la jurisprudence et certainement une évolution des textes.

En fait, a priori, si vous, en tant que personne physique, utilisez votre réflexion et une IA pour déboucher sur une oeuvre qui est originale par rapport à ce qui a été vu précédemment. De facto, c'est bien une oeuvre de l'esprit dont vous êtes l'auteur en droit français, même si cela vous a pris 5 minutes de réflexion au lieu de 3 mois sur une planche à dessin. Par contre, je suppose qu'il faudrait probablement en manifester la paternité de manière explicite, sinon cela ne sera pas considéré comme tel.

En théorie, l'IA n'étant qu'un outil informatique, je ne pense pas que cela se différencierait de l'utilisation de Blender ou d'un autre logiciel.

Par contre, en réalité, quand on utilise un logiciel quel qu'il soit, on signe un contrat avec les auteurs du logiciel. Tout dépend donc de ce qu'autoriserait ce contrat. Si le contrat exclut que l'utilisateur puisse se voir reconnaître la paternité d'une oeuvre qu'il aurait générée avec l'AI, dans ce cas, ce serait compliqué, même si je ne vois pas bien pourquoi les auteurs du logiciel feraient ça. Pour assurer le succès de l'AI, ils ont plutôt intérêt à faire l'inverse.

Concernant un copyright, c'est plus compliqué. Le droit américain a une position très différente du droit français. En fait, c'est littéralement un droit de copie et non une reconnaissance en paternité. Par exemple, Marvel conserve un copyright même si les auteurs ont été identifiés comme Stan Lee et Jack Kirby. La question qui se pose souvent aux USA est de savoir si c'est du "work for hire" ou du "creator owned". Si vous avez été préalablement rémunéré (y compris en freelance) pour créer une oeuvre à la commande, c'est a priori du work for hire (vous n'avez aucun droit de copie), sinon si vous avez signé préalablement un contrat " creator owned ", dans ce cas vous conservez la propriété intellectuelle et donc le droit de copie. Cependant, aux USA, comme ce sont essentiellement les contrats qui font le cadre juridique, tout ce que je viens de dire peut être remis en cause si le contrat le prévoit dans certaines clauses. C'est ce qui est arrivé à Alan Moore avec Watchmen.

Ceci étant, ça, c'est uniquement pour l'aspect copyright.
En parallèle, vous avez également l'aspect visuel qui peut être protégé par le dépôt de marque (brand) si vous prévoyez une exploitation commerciale.

En parallele, je pense que, même si c'est généré via une IA, c'est possible d'être reconnu auteur si il y a eu paramétrage et recherche d'un résultat spécifique. Par contre, si l'IA donne un résultat conçu de manière totalement aléatoire sans qu'il y ait eu une impulsion humaine. Dans ce cas, tout dépend ce que les auteurs du logiciel ont indiqué dans les contrats de licence et d'utilisation. Cela peut probablement tomber dans le domaine public s'il n'y a pas d'auteur identifiable, ou alors les auteurs du logiciel pourraient trouver le moyen de prétexter qu'ils sont indirectement responsables des capacités du logiciel, mais cas se discute.

"J'utilise aussi pour la retouche Photoshop béta est là c'est tout aussi bluffant mais utile par contre avec un gain de temps phénoménal. Le problème de l'AI dans le domaine de l'art ou de la création c'est que c'est juste là pour produire plus et aller plus vite, pour couper les couts et maximiser les bénéfices."

Précisément, ça n'est qu'un outil.
Après la question est de déterminer qu'est ce qui constitue l'essentiel de la valeur ajoutée d'une production culturelle ou créative et, en conséquence, quelle part du gâteau devrait être redistribuée aux auteurs.
Ceci étant, c'est déjà un débat déjà existant, sans même que l'IA soit utilisée.
Il est possible que l'IA ait un impact. J'avoue ma difficulté à voir dans quelle amplitude.
Il est possible que cela touche beaucoup les secteurs du film d'animation et du jeux vidéo.

"Un monde ou l'AI régnera en maitre sera un monde ou l'humain n'aura plus sa place car il aura perdu son pouvoir, celui de créer et de s'épanouir en le faisant."

À mon humble avis, c'est plus les relations entre humains qui restent problématiques, même si l'IA peut compliquer les choses.
Les changements organisationnels opérés suite à la mise en place de logiciels ERP dans des entreprises et des administrations ont été souvent calamiteux pour les salariés des services administratifs mais c'était bien causé par des décisions managériales en dépit du bon sens tellement ces décisions étaient bureaucratiques et déshumanisantes.

Ethan
27/08/2023 à 16:25

@Francken
Je ne sais pas si t'as vu indy 5 mais quand indy mets une pêche à l'allemand au début dans le train ça rappelle étrangement une scène d'un précédent film étrangement comme si ils avaient piqué son visage d'une scène d'action d'un film précédent pour le coller à ce moment-là,
je crois qu'il s'agit de la scène de la scène du 2 quand il se bat avec un indieun balaise ou celle du 1 quand il se bat avec un allement costaud ou la scène du 3 quand il jette par dessus bord du dirigeable l'officier nazi

Tout ça pour dire que l'IA ne peut pas tout et qu'elle ne peut pas remplacer des acteurs car l'esprit humain sait distinguer le vrai du faux.

Indy 5 est un film mélancolique et nostalgique c'est la raison pour laquelle ça n'a pas choqué

Kyle Reese
27/08/2023 à 13:15

Perso je pense sérieusement qu'il y aura un retour de bâton.
J'ai testé pendant quelques jours une IA génératrice d'image. C'est bluffant. Mais la facilité, la rapidité d’exécution fait que ça enlève tout l'intérêt de créer. J'ai laissé tombé car ça devenait addictif et sans aucun intérêt. Ce qui sortait ça ne venait pas de moi. Y a aucun talent derrière, ni d'effort, ni de style. Tout vient d'artistes dont les œuvres ont été illégalement utilisé pour l’entrainement des AI. C'est biaisé, c'est mal. Et une création faite par AI n'est pas copyrightable. Elle ne vous appartient pas. Tout le monde peut l'utiliser à sa guise. Même s'il y a de menue retouche faite à la main. J'utilise aussi pour la retouche Photoshop béta est là c'est tout aussi bluffant mais utile par contre avec un gain de temps phénoménal. Le problème de l'AI dans le domaine de l'art ou de la création c'est que c'est juste là pour produire plus et aller plus vite, pour couper les couts et maximiser les bénéfices. Donc toujours plus de concurrence, de stress etc pour quoi au final ? Moins de postes, d'emplois, plus de concentration des médias, moins d'humains. Et l'art dans tout ça ? On y perdra forcément. L'AI c'est bien pour la sécurité, la recherche médical, l’ingénierie mais pas pour remplacer l'homme ou il n'y a pas besoin de le remplacer. Un monde ou l'AI régnera en maitre sera un monde ou l'humain n'aura plus sa place car il aura perdu son pouvoir, celui de créer et de s'épanouir en le faisant.

RobinDesBois
27/08/2023 à 12:52

Le plus angoissant c’est le choix des scénars tel que vous le prédisez dans l’article. Le ciné deviendra juste une extension de sources de revenus pour des influenceurs et plus des acteurs.

Saga10
27/08/2023 à 12:04

Ca craint tout ça. Je suis menuisier et j'ai eu l'occasion d'intégrer le cinéma par la case décors... Et bien je m'y suis refusé, car j'ai la certitude que travailler dans ce milieu c'est en être degouté. Et je ne pense pas que ce qui est entrain de se passer va arranger les choses. On est à l'aube d'un scénario que n'aurait pas renier Paul Verhoven pour une suite à Robocop. Si consommateur, acteur et artistes ne font pas front commun, on va droit vers une catastrophe

Ford et Huston
27/08/2023 à 11:45

@la rédaction ; petite coquille dans l'article, ce ne serait pas plutôt Efira au lieu de Effira ?

Sébastien
27/08/2023 à 11:32

Vous avez été piratés cette nuit?

Trashyboy2
27/08/2023 à 09:30

Cet article piquant nous ouvre les portes d'un futur où les cinéastes humains risquent de se retrouver aussi obsolètes que les magnétoscopes. L'intelligence artificielle qui compose la musique des blockbusters ? Des acteurs choisis selon une "short list" algorithmique ? Voilà qui promet un avenir cinématographique aussi passionnant qu'une soirée avec des robots comptables en costume-cravate.

D'abord, chers amis cinéphiles, soyons reconnaissants envers l'IA qui sauvera nos tympans d'audiences mélodiques déplorables. Qui n'a jamais rêvé d'entendre une symphonie qui fait penser à un chat essayant de jouer du violon ? Mais méfions-nous tout de même : l'article souligne avec une pointe de malice que l'émotion humaine, ce détail insignifiant, pourrait être balayée sous le tapis par des algorithmes qui confondent tristesse et bruit de fond.

Ensuite, l'idée de choisir nos prochains héros en se basant sur une liste pré-établie par une machine, c'est vraiment séduisant, non ? Oublions le charme de la découverte, le frisson du nouveau visage qui va nous faire rire et pleurer. À la place, laissons les robots choisir pour nous, car après tout, nos émotions sont tout à fait prédictibles, n'est-ce pas ?

Mais bien sûr, l'apothéose de cette révolution serait la gestion de carrière des acteurs. Terminé les agents têtus, les caprices d'ego, et les paparazzis ! Les robots géreront tout cela d'une main de fer dans un gant de circuits. Et si une crise survient, ne vous inquiétez pas, une déclaration préprogrammée sera prête en quelques millisecondes. Après tout, rien ne résout mieux un scandale qu'un communiqué de crise rédigé par un algorithme.

En fin de compte, cet article nous rappelle subtilement que si l'IA peut être un assistant précieux, elle risque de transformer le monde du cinéma en une série de formules mathématiques prévisibles. Et bien que nous puissions voir des robots sur le tapis rouge, ils auront encore du mal à comprendre pourquoi une boîte en métal ne fait pas un meilleur acteur qu'un être humain en chair et en émotions.

Alors, saluons l'IA pour ses compétences techniques, mais gardons un coin de nos cœurs pour la créativité, l'audace et le chaos humains qui font du cinéma un art unique. Après tout, les robots peuvent composer des mélodies, mais ils ne pourront jamais composer une âme.

(COMMENTAIRE GENERE PAR UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE)

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