Critique : Super blonde

Laurent Pécha | 7 octobre 2008
Laurent Pécha | 7 octobre 2008

À l'image d'un titre français qui le lui rappelle avec malice mercantile, Anna Faris semble être condamnée à jouer les ravissantes idiotes blondes jusqu'à ce qu'elle dépasse l'âge limite autorisée comme son personnage de « house bunny » virée du manoir de Hugh Hefner le jour de ses 27 ans.

On ne va pas s'en plaindre tant la comédienne a un véritable don pour la comédie et n'a pas son pareil pour se ridiculiser et déclencher le rire. Seulement dans Super blonde, elle est presque la seule à insuffler de la folie et du peps dans un récit ultra prévisible, sorte de Revanche d'une blonde du pauvre. Tant que le film reste dans la demeure du patron de Playboy (soit une dizaine de minutes au total), il y a l'espoir d'avoir une comédie distrayante à défaut d'être réussie.

Mais une fois que le schéma balisé du film de collège avec ses vannes lourdes (les American pie et autres films teenagers décérébrés semblent faire preuve d'esprit à côté) a repris le dessus, Super blonde s'enfonce dans la médiocrité la plus totale. Reste alors à admirer la plastique superbe d'Anna Faris et la voir telle la grande professionnelle qu'elle est, tenter de créer le fou-rire. En vain !

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