Critique : Winnie l'ourson et l'éfélant

Stéphane Argentin | 7 avril 2005
Stéphane Argentin | 7 avril 2005

C'est dans les vieux pots qu'on fait le meilleur miel pourrait dire Winnie, l'ourson alléché par ce savoureux nectar. En effet, des différents long-métrages animés qui nous ont été servis depuis le début de l'année 2005, les deux seuls à ne pas s'être hasardés dans une réactualisation 3D sont finalement ceux qui s'en sortent le mieux : Bob l'Éponge – Le Film et Winnie l'ourson et l'éfélant (Pollux, le manège enchanté et Pinocchio le robot étant pour leur part passablement ratés).

Servant de support à l'intrigue, le message du film est certes simpliste (ne pas cultiver aveuglement la peur de son prochain mais apprendre à le connaître pour mieux l'apprécier) mais sans pour autant être outrancièrement appuyé. Même remarque en ce qui concerne l'animation qui, bien que sommaire (voire dépassée), sert parfaitement à illustrer ce propos. C'est ainsi qu'au cours des différents petits jeux auxquels se livrent Petit Gourou et Lumpy au cœur de la Forêt des Rêves Bleus, ce sont les plus jeunes et les plus intrépides qui, apprenant à se connaître, démontreront à leurs aînés toute l'absurdité de leur comportement obtus (« les inconnus sont de dangereuses créatures qui nous veulent du mal »).

Tout en restant fidèle à l'esprit du Winnie que l'on connaît depuis tant d'années, cette nouvelle aventure « éfélantesque » a finalement tout pour plaire aux plus jeunes sans pour autant barber les plus grands qui pourront se consoler en se disant que tout ceci est plaisant, bon enfant et d'une durée fort supportable (66min), à condition de tolérer quelques chansonnettes de ci de là, Disney oblige.

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